Vente Osenat 2018 au Salon Moto Légendes: les résultats.

 Adjoindre une vente aux enchères au traditionnel Salon Moto Légende, c'était la bonne idée du millésime 2017. Osenat a remis le couvert cette année avec une dispersion proposant soixante-dix-sept lots. Mais est-ce l'actualité avec le mouvement des "gilets jaunes" ou la morosité générale qui fait qu'à peine la moitié des lots a trouvé preneur? Difficile à savoir...

  Six scooters étaient proposés. Quand on parle de ce type de véhicules, on pense tout de suite à la marque Vespa et à son principal concurrent Lambretta. Quatre exemplaires du premier cité, allant de 1955 à 1959, attendaient entre 1 400 et 1 800 euros. Ils ne trouveront pas preneur. Les plus exclusifs Stevens (en fait, des Argyle fabriqués sous licence) sont adjugés au même tarif: 1 984 euros.

 Au début des années quatre-vingts, le "Turbo" est à la mode. La moto n'y échappe pas et à côté des préparations artisanales, les quatre constructeurs japonais proposeront un modèle de série (Honda: 500 et 650 CX, Kawasaki: 750 GPZ, Suzuki: 85 XN et Yamaha 650 XJ). Sur les deux machines présentes, seule la Yamaha s'échange à 3 000 euros. La Kawasaki reste sur la touche. Il faut dire qu'entre 6 000 et 7 000 euros pour une machine à remettre en route, l'estimation était quand même un peu élevée.

 En "avant-guerre", ce n'est pas l'effervescence non plus. La BMW R35 tire son épingle du jeu avec une adjudication à 11 040 euros, soit bien au-dessus de l'estimation (7 000 à 9 000 euros) et de sa valeur réelle...

 Les "après-guerre" accessibles ne s'en sortent pas beaucoup mieux;  le triporteur Peugeot est recalé, l'intéressante Sanglas de 1968 fait 4 800 euros (4 000 à 5 000 euros pour l'estimation), la Jawa 250cc avec sa remorque 2 400 euros et la MZ 125cc 1 560 euros.