Vidéo - La minute du propriétaire : Austin-Healey 3000 MK3 - Une affaire de famille
C'est avec un plaisir intact que Didier prend chaque semaine le volant de son Austin-Healey 3000 MK3 de 1966. Ce passionné de voitures anciennes tient beaucoup à sa « Big Healey » BJ8 phase 2 : c'était celle de son père.
Didier présente dans cette Minute du Propriétaire une voiture qu'il ne vendra jamais : une Austin-Healey 3000 MK3 Roadster de 1966 importée des États-Unis en 1994 par son père. Le cabriolet rouge démarre aujourd’hui encore au quart de tour grâce à l'attention que son fils lui porte. Tous les détails de son histoire sont à découvrir dans la vidéo qui suit.
Une découvrable britannique de caractère
Comme son nom l’indique, l’Austin-Healey 3000 abrite sous son capot un bloc de 3l de cylindrée. Son six en ligne envoie aux roues arrière 148 chevaux grâce à l’adoption en fin de carrière du modèle de deux carburateurs SU HD8 empruntés à la Jaguar Type E. La troisième génération « MK3 » du véhicule recevait également des sièges en cuir optionnels et d'un servofrein de série.
La dernière Austin-Healey 3000
Le constructeur Austin-Healey vendait 90% de ses voitures outre-Atlantique. La dépendance de la marque au marché de l’oncle Sam a mis fin à la carrière de l’auto. L’année 1968 marquait l’arrivée de nouvelles lois antipollution non compatibles avec la conception de la 3000 MK3. Elle devait adopter entre autres de nouveaux ouvrants et un catalyseur pour sa ligne d’échappement. L’encombrement de la pièce sous la voiture nécessitait d’augmenter de manière importante la garde au sol du véhicule. C'est pourquoi la firme lançait en 1967 le projet de l'Austin-Healey 4000 dotée d'un moteur Rolls-Royce. Les problèmes d'argent de la British Motor Corporation (BMC) propriétaire de la marque n'ont pas permis à l'équipe chargée de la 4000 d'achever son développement : seuls deux prototypes ont été assemblés avant l'interruption du programme.
Des performances honorables pour l’époque
Son moteur coupleux et son poids mesuré de 1156 kilos lui permettent d’abattre l’exercice du 0 à 100 km/h en moins de 8,5 secondes avant d’atteindre une vitesse de pointe de 192 km/h. La cavalerie transite au sol via une boîte manuelle à quatre rapports dotée d’un overdrive. Ce dernier offre la possibilité de réaliser des longs trajets sur des routes secondaires en profitant pleinement des 234 Nm de couple du moteur. Didier trouve que sa souplesse d’utilisation peut s’apparenter à celle d’une boîte automatique.
Des courbes, du chrome et des matières nobles
La « Big Healey » comporte tous les codes de la sportive anglaise des années 60. Capot bombé, ailes volumineuses, pare-chocs avant et arrière chromés, grande calandre, petits rétroviseurs, jantes à rayons et projecteurs ronds sont au programme. La troisième génération de l’Austin-Healey 3000 troque la planche de bord peinte ton caisse de la seconde mouture par un élément plus luxueux en bois précieux. Les sièges deviennent eux aussi plus cossus avec du cuir. Enfin, le mécanisme de la toile gagne en maniabilité. Une personne seule suffit à capoter ou décapoter l’habitacle.
Une voiture de collection classique, fiable et amusante à conduire
Sa diffusion relativement importante aux États-Unis avec plus de 51 000 exemplaires écoulés jusqu’à 1968 permet d’avoir le choix dans le cas d’un achat. De nombreux modèles restaurés sont depuis revenus en Europe comme celui de cette Minute du Propriétaire. Des entreprises anglaises produisent aujourd’hui encore les pièces neuves de la voiture.
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