Vidéo : le robot Stan gare voiture à Roissy Charles de Gaulle

Vous avez un avion à prendre et vous arrivez à l’aéroport Charles de Gaulle avec votre voiture. Celle-là même que vous avez décidé de laisser au parking le temps de votre aller et retour vers d’autres cieux. Le trajet a pu être long, l’excitation du périple à venir a déjà fait monter votre tension, et vous n’espérez qu’une chose : trouver une place dans le parking.

Un stress que Stan le robot se propose de vous enlever. L’engin évolue sous la marque de Stanley robotics, une connotation anglaise qui cache des Français : Clément Bousard, le fondateur de la boîte, et inventeur avec Aurélien Cord et Stéphane Evanno de ce premier "robot gareur" électrique et autonome.

Comment ça marche ? Vous devez d'abord réserver une place de parking en ligne sur le site de l'aéroport. Si vous décollez du terminal E ou F, que vous choisissez l'option "premium vous aurez alors le choix d'opter pour le "voiturier automatique", proposé au tarif promotionnel de 50 euros la journée. Un tarif de base dégressif si vous réservez pour plus longtemps.

Le jour du départ, vous allez au parking du terminal, vous descendez au niveau -1, vous cherchez le panneau "voiturier automatique" et vous mettez votre voiture dans une des trois places disponibles devant vous.

Il suffit ensuite de sortir de la voiture puis remplir un formulaire sur la borne automatique, où vous indiquerez votre vol de retour. Cela permettra au robot d'approcher votre voiture de la sortie à la bonne heure. Au passage, ce n'est plus la peine de se souvenir du numéro de la place. Ensuite, le rideau descend, la voiture est inaccessible. Et une sorte de chariot élévateur arrive pour la soulever, la transporter et la garer tout seul. Comme le montrent les images qui bougent.

Vidéo : le robot Stan gare voiture à Roissy Charles de Gaulle

  

Pas mal, mais pour notre trio tricolore, CDG n’est que le début de l’histoire. Le patron explique : "construire une place de parking supplémentaire en hauteur coûte en moyenne 15 000 euros, et 45 000 euros pour les parkings souterrains. Notre solution revient bien moins chère au gestionnaire. Et en prime, les économies d'exploitations sont très importantes : vous n'avez plus besoin d'allumer le parking, plus besoin de le repeindre ou de le nettoyer en permanence".

On devra le croire sur parole puisque le prix du robot qui peut s’occuper jusqu’à cent véhicules n’est pas connu. Un engin qui fait gagner de la place : on n'a plus besoin de laisser de l'espace entre les voitures pour ouvrir la porte, on peut mettre des voitures dans des endroits peu accessibles. Un gain d'espaces commercialisables pour le gestionnaire déjà estime entre 30 et 50 %. Pas mal. À condition que ça ne tombe jamais en panne et que l’informatique soit au top. Cela va sans dire.