Vignette automobile allemande : l'Alsace se mobilise
C’est un fait pour le moment acquis. En 2019, lorsque l’on voudra arpenter les axes routiers allemands, il faudra au préalable s’acquitter d’une taxe. On l’appelle déjà vignette, mais à tort, car contrairement à ce qui pratique déjà en Suisse, il s’agira cette fois d’un contrôle électronique à partir des plaques immatriculations des véhicules et non d’une vérification faite sur le pare-brise. Pour autant, l’initiative ne colle pas avec les voisins et notamment avec les Alsaciens.
Les frontaliers de l’Allemagne restent vent debout devant cette vignette que le pays d'Angela Merkel veut imposer aux conducteurs s’invitant sur ses routes par-delà ses frontières. En France, c’est l'association Initiative citoyenne alsacienne (ICA) qui a lancé une pétition contre cette politique jugée "discriminatoire, parce qu’elle est fondée sur la nationalité". L’association demande une "exonération pour les usagers" des régions frontalières.
Son mécontentement est à alimenter sur le site change.org, une pétition qui a déjà recueilli des milliers de signatures. Il faut dire que 30 000 travailleurs frontaliers alsaciens devront payer jusqu'à 130 euros par an. À titre de comparaison, la vignette suisse ne coûte que 40 euros.
Sur le dispositif allemand, il ressort que le prix de la vignette s’élèvera entre 67 et 130 € par an, selon la nature du moteur et son niveau de pollution. Des tarifs de courte durée seront mis en place : de 2,50 € à 25 € pour dix jours et de 7 € à 50 € pour deux mois. La vignette pourra s’acheter sur le web.
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