Voiture électrique : le barème des impôts l'intègre avec une majoration
Les propriétaires de véhicules électriques vont pouvoir déclarer les frais réels de leur auto grâce à leur intégration dans le barème des impôts en fonction de la puissance administrative. Une majoration de 20 % par rapport à un véhicule thermique est appliquée.
Bonne nouvelle pour les automobilistes qui ont un véhicule électrique et qui déclarent leurs frais réels plutôt que l'abattement automatique des impôts, la voiture zéro émission intègre le Journal Officiel avec une majoration de 20 % par rapport aux véhicules thermiques. Le schéma est d'ailleurs calqué sur ces dernières puisque c'est la puissance administrative qui décide du montant de l'indemnité kilométrique, ce qui ne manquera pas de faire à nouveau débattre.
Concrètement, au plus vous roulez et au plus vous avez un véhicule puissant, au plus le régime en frais réel se montrera intéressant avec des abattements importants. Le ministère de la transition écologique pourrait toutefois revoir ce barème quelque peu vieillissant : "des travaux complémentaires vont être engagés pour définir les modalités d’une convergence progressive vers un barème unique, indépendant de la puissance fiscale des véhicules".
Il faut bien rappeler que le passage en frais réels, notamment pour le véhicule, doit bien se calculer. Il est en effet fréquent que l'abattement automatique des impôts soit au final plus intéressant que les frais réels.
Le nouveau barème des véhicules thermiques (et électriques)
Ces chiffres concernent donc les véhicules thermiques. Il suffit d'y ajouter une majoration de 20 % pour connaître la valeur pour un véhicule électrique. Pour une Renault Zoe de 4 CV qui effectuerait 15 000 km par an, l'abattement est de 5429 €.
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