Volkswagen fait des saucisses
Le terme saucisse dans le jargon automobile n’est pas vraiment un compliment. C’est même tout le contraire. Alors lorsque l’on titre que Volkswagen fait des saucisses, on se dit que l’on va avoir droit à une charge en règle sur les modèles de la gamme. Sauf que non !
Après avoir pris ses clients pour des jambons au sujet des normes antipollution, pédalé dans la choucroute dans sa communication, il n’y aurait plus qu’à mettre en bière le blason de Wolfsburg. Mais ne faisons pas monter plus la sauce. Il n’y a pas de sous-entendu : Volkswagen est aussi, véritablement, une saucisse particulière.
Elle s’appelle "currywurst" et son fumet était jusque-là sans rival avant que la fumée des TDI ne tienne le pavé. Il s’agit d’une saucisse, très prisée à Wolfsburg et qui constitue un mets incontournable pour les salariés du constructeur qui y trouve en sa compagnie un plat économique et rassasiant. À consommer dès 09h00 du matin. Et sans modération.
De la viande bien sélectionnée, un mélange d’épices au dosage tenu secret, la « currywurst » fait partie intégrante de la culture d'entreprise chez Volkswagen. Même le ketchup associé, fabriqué par un fournisseur, suit une recette de Volkswagen. Le constructeur, qui a abattu lui-même ses animaux jusqu'en 1946, se fait maintenant livrer la viande de porc, qui vient de la région.
Et ce n’est pas tout. Il y a une exposition consacrée à la saucisse au curry du constructeur, visible jusqu'à fin mai dans le musée Volkswagen de Wolfsburg. Comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on a sa propre division gastronomique ? Enfin, le constructeur a lancé une version végétarienne en 2010 de son mets. Volkswagen a vendu environ 7,2 millions de ces « currywurst » en 2015. Si un jour l’automobile périclite, le constructeur sait où se recycler.
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