Volkswagen ne veut pas se retrouver dans la situation de Nokia
Ne pas tomber dans la situation dramatique d'une marque qui est spécialisée dans l'assemblage de produits industriels, mais qui s'est laissée dépasser par l'avancée logicielle : voilà le combat d'Herbert Diess, le patron du groupe Volkswagen, qui ne veut pas que son groupe ne se retrouve dans la situation de Nokia.
Avec l'arrivée de la voiture électrique, le risque, pour les constructeurs "historiques", est d'être rapidement dépassés par les évènements et de n'être plus que des spécialistes de la production, qui devront se tourner vers d'autres grandes marques pour les batteries, les moteurs électriques et, surtout, les logiciels et l'informatique. Un cas qui avait mené notamment Nokia dans sa spirale infernale il y a de nombreuses années, et une situation que ne veut pas vivre le patron du groupe Volkswagen, qui a donné une interview récemment à Bloomberg.
"La plus grande évolution automobile à laquelle nous devons faire face est le fait que les autos deviennent de plus en plus des logiciels, rassemblant des tonnes de données... il y a une décision à prendre : sommes-nous en train de devenir des fournisseurs d'une "coquille vide", qui sera par la suite équipée d'un environnement informatique d'un tiers, ou bien sommes-nous capables de convertir nos autos pour qu'elles deviennent un vrai outil Internet ?"
Ces mots sont lourds de sens puisque Diess précise clairement que son groupe compte bien développer son propre logiciel embarqué "tout en un" qui sera ensuite proposé à d'autres constructeurs et acteurs du monde de l'automobile. Mais Diess le reconnaît : Volkswagen a du retard en la matière et n'en est qu'aux débuts de l'apprentissage "informatique".
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