VTC : Uber désormais interdit en Italie
Régler le problème d’Uber dans le métier du transport de la personne, ça ne semble finalement pas si compliqué. Le Danemark a récemment mis en place un dispositif réglementaire suffisamment contraignant dans l’équipement des véhicules servant à la profession pour pousser Uber vers la sortie du pays. En Italie, on fait mieux : on raccompagne carrément Uber à la frontière. La justice transalpine a déclaré illégale la firme californienne.
Force à la loi, dispersez-vous. C’est le message ferme que l’Italie a signifié à l’entreprise Uber qui est maintenant considérée comme illégale. Le résultat d’une décision du tribunal de Rome qui a sanctionné ainsi une procédure lancée en 2015 par des associations de taxis traditionnels. La plateforme de réservation Uber est interdite sur l'ensemble du territoire pour "concurrence déloyale".
La société Uber a cependant indiqué qu'elle allait faire appel de la décision basée, selon elle, "sur une loi vieille de 25 ans qui n'est plus le reflet de l'époque". "Le gouvernement italien ne peut plus perdre de temps et doit désormais décider s'il veut rester ancré dans le passé ou s'il veut permettre aux Italiens de bénéficier des nouvelles technologies", ajoute Uber.
Mais en attendant, il faut tout arrêter. Sous peine d'une astreinte de 10 000 euros par jour de retard à compter du dixième jour suivant la publication du jugement. Pour Uber, c’est un second revers après celui d'un tribunal de Milan (nord) qui, en 2015, avait interdit ses services de transport UberPop, mettant en relation des clients avec des chauffeurs non professionnels. Un jugement qui a été confirmé il y a quelques semaines par un tribunal de Turin (nord), à la suite d'un recours d'Uber.
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