VW Touareg restylé : les premières images en direct de l'essai + impressions de conduite
Alan Froli , mis à jour
Arrivé à mi-carrière, le troisième opus du grand SUV de Volkswagen passe par la case restylage, et la marque nous propose d'ores et déjà l'essai de la sportive version hybride rechargeable R, forte de 462 ch. Découvrez nos premières images de l'essai, avant nos premières impressions de conduite ce soir.
Apparu en 2018, le Touareg de troisième génération s’offre un coup de bistouri. Il adopte notamment une nouvelle face avant constituée d’une calandre plus grande qui s’étire sur toute la largeur des projecteurs, ces derniers pouvant recevoir, comme ici, un éclairage matriciel qui adapte le faisceau en continu grâce à 20 000 LED par bloc. On notera également que les boucliers adoptent un nouveau dessin. De son côté, la poupe n’est pas oubliée puisqu’elle adopte un bandeau lumineux entre les feux.
À l’intérieur, les changements sautent moins aux yeux : la planche de bord n’évolue quasiment pas mais la technologie s’améliorerait selon la marque, notamment au niveau du système d’infodivertissement et de la résolution des écrans, qui restent envahissants. Quoi qu'il en soit, les dimensions généreuses assureront toujours un bel espace habitable.
Sous le capot, on trouvera uniquement des motorisations V6 essence hybrides rechargeables, déjà utilisées par le précédent modèle : une mouture eHybrid de 381 ch d'une part, mais également la sportive "R" de 462 ch que nous avons à l'essai. Dans les deux cas, une batterie de 14,3 kWh nets promet une autonomie en tout électrique légèrement supérieure à 50 km en cycle mixte WLTP, ce que nous ne manquerons pas de vérifier.
Hélas, les tarifs augmentent avec une hausse avoisinant 3 000 € par rapport au début de l'année 2023, soit 103 700 € pour le haut de gamme. Reste à savoir si VW la justifie d'une quelconque manière.
Premières impressions de conduite : du confort, mais peu d'autonomie...
Pour ce premier test, Volkswagen nous a tendu les clefs d'une version R au pied des montagnes savoyardes. Notre modèle d'essai est chaussé, heureusement, de pneus hiver (Bridgestone Blizzard). Avant de grimper, nous effectuons un premier trajet sur des départementales planes, histoire de vérifier l'autonomie électrique. Hélas, faute d'évolution, la batterie de 14,3 kWh seulement ne permettra pas de couvrir plus de 40 km avant que le V6 essence ne démarre. Et hélas, ce dernier a faim : pour cent kilomètres d'autoroute, il réclame environ 12 litres.
Ceci-dit, le réveil du moteur thermique est un enchantement, tant pour les amateurs d'accélérations franches que pour les mélomanes. En outre, la boîte auto se montre toujours très douce. Les voyages sont d'autant plus agréables que l'amortissement régale par son haut niveau de confort, avec une sensation de moelleux fort agréable. Reste à mettre le comportement routier à l'épreuve sur les petites routes sinueuses de la Haute Savoie... Pour en savoir davantage, rendez-vous lundi 11 décembre pour l'essai complet.
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