Waze et Coyote : l'État veut empêcher des signalements de contrôles de police
Policiers et gendarmes pourront obliger les opérateurs à empêcher la diffusion des alertes lancées par les conducteurs, mais dans des cas précis.
Waze et Coyote sont devenus de précieux alliés pour sauver les points de son permis de conduire. Il y a quelques jours, nous avons mis à l'épreuve leur efficacité sur un trajet de 1.500 km, avec à la clé un quasi-sans-faute. Mais ces systèmes agacent du côté de l'État, d'autant que l'aspect communautaire permet d'alerter très rapidement de la présence d'un contrôle inopiné.
La Sécurité Routière a pensé à un décret sur-mesure pour cela. Selon nos confrères du Parisien, il entrera en vigueur mi-juillet, soit juste avant les grands départs en vacances, période où justement les forces de l'ordre sont très présentes au bord de la route.
L'idée n'est pas de s'en prendre aux conducteurs qui déclencheront une alerte, ce qui est impossible à mettre en place. Avec le texte, les forces de l'ordre pourront obliger les opérateurs à rendre inopérants les avertisseurs dans des zones données.
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité Routière, explique : "Les automobilistes pourront toujours signaler la présence des forces de l’ordre sur leur avertisseur mais l’information ne sera pas répercutée aux autres automobilistes". Toutefois, cela concerne des cas précis : quand les policiers et gendarmes feront "des contrôles anticriminalité, d’alcoolémie et de drogue". En clair, cela ne devrait rien changer pour les contrôles de vitesse, et encore moins pour la présence des radars fixes ou de chantier.
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