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À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Paul Pellerin

La Volkswagen Passat berline n’est plus disponible en Europe, sa remplaçante se nomme Volkswagen ID.7 et elle dispose d’une motorisation électrique. C’est une grande berline qui dans sa version à moteur de 286 ch associé à une batterie de 77 kW (charge utile) affiche une autonomie de 620 km. Ça, c’est pour la théorie, car dans la pratique l’autonomie sera moins et Caradisiac a pu le constater lors d’un essai de 1 300 km avec cette auto. C’est parce que l’électrique peut poser problème à ceux qui n’ont pas de quoi recharger chez eux, à ceux qui sont des gros rouleurs, à ceux qui ne veulent pas perdre leur temps sur la route à recharger que nous proposons dans ce nouvel « à contre-courant » trois alternatives thermiques à la Volkswagen ID.7

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

À contre-courant

Les eurodéputés l’ont décidé : plus aucune voiture neuve, essence, hybride ou diesel ne pourra être commercialisée à partir de 2035. Place donc aux voitures électriques dont les ventes augmentent, mais qui ne représentent pour l’instant qu’un peu plus de 2 % du parc roulant en France.

Mais encore trop cher ces voitures électriques ? Pas assez autonomes ? Sans doute, et c’est pourquoi Caradisiac vous propose de ne pas oublier le « thermique » si vous souhaitez acheter une auto, qu’elle soit neuve ou d’occasion. D’ici à 2035, vous avez encore le temps de faire vos emplettes dans les gammes thermiques des constructeurs.

Vous êtes d’ailleurs nombreux à avoir fait ce choix. Ce n’est pas un hasard si le diesel représente (sur l’année 2023) encore plus de 70 % des carburants distribués en France et qu’il représente 50 % des achats de voitures d’occasion. En revanche, il est en baisse en ce qui concerne les voitures neuves (l’offre des constructeurs se réduisant aussi) passant de 15,8 à 9,7 % en 2023. Quant à la voiture à moteur essence elle représente encore 36,2 % des ventes en 2023, les motorisations hybrides (full hybride, mild hybride et hybride rechargeable) atteignant désormais les 33,3 % des ventes de voitures neuves.

Avec sa rubrique « À contre-courant », et au-delà du jeu de mots, Caradisiac veut attirer votre attention sur des modèles thermiques plus intéressants que leurs concurrents électriques. Non, le « thermique » n’est pas mort.

 

 

 

 

 

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« Le courant » : Volkswagen ID. 7 Pro 286 ch, batterie 77 kWh. Finition Life Max à 59 990 €

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

La nouvelle Volkswagen ID.7 est une grande berline de 4,96 mètres de long qui est plus à son aise sur le ruban autoroutier que dans la ville. Avec elle, il est nécessaire de trouver la bonne place pour se garer et avec un empattement de 2,97 m de faire attention à ne pas frotter le trottoir avec les jantes, même si le diamètre de braquage (10,9 m) et le système « Intelligent Park Assist Plus » de série vous facilitent les manœuvres. Dans l’habitacle, le conducteur fait face à une instrumentation numérique de taille limitée qui est associée à un affichage tête haute à réalité augmentée, mais le regard est attiré par le grand écran central permet d’accéder à tous les menus du système d’infodivertissement dont l’accès est simplifié pour les fonctions principales. La présentation est flatteuse même si la présence de plastiques durs en partie inférieure déçoit. Dans cette finition Life Max, la voiture est très bien dotée avec des équipements haut de gamme de série comme l’Assistant de conduite semi-autonome « Travel Assist 2.5 » avec changement de voie assistée, les projecteurs « IQ.Light–Matrix LED », les sièges électriques massants avec fonction mémoire, le coffre à ouverture électrique avec fonction « Easy Open & Close », etc. Mais on découvre que des équipements précieux ont été oubliés et ne sont disponibles qu’en option. C’est le cas du câble de recharge pour prise domestique (230 €) ou la pompe à chaleur facturée à 1 250 €. Grâce à l’empattement géant (2,97 m rappelons-le), l’habitabilité aux places arrière est à mettre en exergue, tout comme le volume de coffre qui se montre correct à 532 litres (avec sous le plancher un rangement pour les câbles), un coffre fermé par un hayon plus pratique au quotidien qu’un simple volet de coffre. Pour ceux qui désirent un coffre un peu plus grand, la Volkswagen ID.7 existe aussi en break (volume de coffre : 545 litres) et se nomme dans ce cas ID.7 Tourer.

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

Au volant, on sent tout de suite que la longueur de l’auto influe sur son comportement et que s’en mettre en défaut la sécurité du modèle, on a l’impression de conduire un paquebot. De plus, il faut composer avec une pédale de frein spongieuse, une direction progressive qui n’est pas vraiment informative, une suspension pilotée qui n’en est pas une tellement elle est sujette aux rebonds sur les inégalités. Il faut noter que cette direction progressive et cette suspension pilotée font partie d’un Pack Design à 1 250 € qu’il est préférable de ne pas choisir, pour 1 240 € de plus on a droit au Pack Design Plus avec toit vitré panoramique, le seul équipement qui peut avoir quelque importance. Dommage que la conduite ne soit en rien dynamique, car avec 286 ch et 545 Nm de couple, on bénéficie d’accélérations vigoureuses et de reprises qui ne le sont pas moins. Pourtant en tant que conducteur, cette auto n’est pas la plus intéressante à conduire, quant à l’autonomie, sur autoroute on disposera tout au plus de 300 km, la consommation moyenne s’établissant à 21,9 kWh/100 km. Pour réussir à faire 600 km d’une traite, il faudra tabler sur deux arrêts/recharge afin de conserver suffisamment de kWh à destination et de ne pas risquer la panne. Des arrêts qui pour passer de 10 à 80 % de batterie nécessiteront trente minutes, ce qui augmente d’autant le temps de trajet. De plus cette autonomie est variable en fonction de la température extérieure et du comportement du conducteur. C’est pourquoi, si vous n’avez pas envie de passer votre temps à recharger, que vous n’avez pas la possibilité de charger à domicile avant chaque départ (ce qui permet de faire de réelles économies) et que vous n’avez pas envie de mettre presque 50 000 € dans une voiture électrique, voilà trois alternatives thermiques à cette Volkswagen ID.7 qui pourraient vous satisfaire.

 

Le « contre-courant » avec un break VW à motorisation essence mild-hybrid 48 V : Volkswagen Passat SW 1.5 eTSI de 150 ch et boîte DSG7 à 42 990 € (Malus CO2 2024 : 150 €)

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

La Volkswagen Passat berline n’est plus au catalogue du constructeur en Europe, en revanche en Chine, où elle se nomme Passat Pro, elle va être bientôt mise en vente. Comme nous ne sommes pas en Chine, nous devons nous rabattre vers le break Volkswagen Passat SW. Et pour bénéficier d’un modèle pas trop cher, on choisit le modèle d’entrée de gamme à moteur eTSI de 150 ch. Il reçoit une dotation correcte en ce qui concerne les équipements avec un combiné d’instrumentation numérique, un écran tactile de 12,9 pouces, une climatisation auto, une connectivité smartphone totale, une caméra de recul et des aides à la conduite de niveau 2 avec régulateur de vitesse adaptatif, assistant au maintien dans la voie Lane Assist et détecteurs d’angles morts, etc. Pour ce qui concerne le style extérieur, il sera basique avec de simples projecteurs à LED, des jantes de 16 pouces, une calandre noire sans chrome… Mais la facture est moins salée que l’électrique ID.7 puisqu’il y a 17 000 € de différence ! On pourrait donc choisir des options afin d’améliorer l’ordinaire, mais ce n'est pas possible, car il y en a peu. Pour un style plus attrayant, il faut prendre la finition supérieure Life Plus, mieux équipée, pour 4 300 € de plus, ce qui permettra encore de faire une belle économie par rapport à l’ID.7.

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

Mais revenons à cette version d’entrée de gamme qui bénéficie comme les autres Volkswagen Passat SW, d’un espace intérieur spacieux digne d’une limousine et d’un coffre d’un volume conséquent de 690 litres. À bord, l’ambiance est proche de celle que l’on retrouve dans les électriques de chez Volkswagen, avec malheureusement les mêmes plastiques durs sur les parties basses de la planche de bord. On se console avec une interface multimédia MIB4 intuitive et rapide, ce qui n’a pas toujours été le cas chez Volkswagen. Sous le capot on trouve un bloc essence eTSI de 150 ch associé à une boîte DSG7. Ce moteur est micro-hybride 48V permet une consommation raisonnable de 7 l/100 km en conduite normale, ce qui autorise une autonomie de pratiquement 1 000 km avec un plein ! Dommage que ce bloc manque de caractère, que la boîte soit trop lente, qu’elle ait du mal à suivre lorsque l’on titille un peu l’accélérateur. En revanche, l’insonorisation est parfaite et le confort avec la suspension métallique de base est correct sauf sur les grosses irrégularités de la route qui peuvent occasionner des « coups de raquette » désagréables.

 

Le « contre-courant » avec un crossover hybride rechargeable : Citroën C5 X Hybride rechargeable de 180 ch et boîte e-EAT8. Finition Plus à 53 150 €.

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

Depuis l’an dernier, La Citroën C5 X a reçu une seconde motorisation hybride rechargeable de 180 ch, ce qui permet d’avoir une facture moins salée par rapport à l’hybride plug-in de 225 ch, et cela tout en conservant de bonnes performances. Rappelons qu’un hybride rechargeable, doit être rechargé pour permettre de faire des économies en carburant. Cependant, avec ce modèle une fois les batteries déchargées, la consommation reste limitée avec une moyenne de 6,2 l/100 km. La mécanique qui se trouve sous le capot de ce crossover (mélange de berline, de break et de SUV) est un bloc quatre cylindres essence 1.6 PureTech de 150 ch associé à un moteur électrique de 110 ch qui est alimenté par une batterie de 11,3 kWh utiles. La puissance cumulée est de 180 ch et la valeur de couple atteint les 360 Nm. Ce système hybride autorise une autonomie électrique d’un peu plus de 50 kilomètres en 100 % électrique. Cette Citroën C5 X fonctionne selon quatre modes de conduite : Eco, Hybride, Confort et Sport. En mode hybride sur un parcours varié et à condition que la batterie ait été chargée, on peut descendre à 2,1 l/100 km, ce qui n’est pas négligeable. Au volant, les reprises et les accélérations sont correctes et si l’on utilise le mode Sport, le moteur électrique participe à l’effort demandé jusqu’à 135 km/h.

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

Mais plus que les performances, la Citroën C5 X séduit par son confort, sa présentation et son équipement complet avec cette finition Plus qui comprend la caméra de recul, les suspensions Citroën Advanced Comfort à butées hydrauliques progressives, la climatisation automatique bizone, le siège conducteur avec réglage lombaire et le siège passager réglables en hauteur, le démarrage mains libres, les projecteurs LED avec signature lumineuse en « V », les jantes de 19 pouces, une tablette tactile de 12 pouces, la recharge sans fil pour smartphone, l’éclairage d’ambiance à LED, etc. Pour tout cela, il vous sera demandé 53 150 €, mais chez Citroën il convient de négocier, d’ailleurs le site du constructeur offre une remise de 1 500 € pour cette auto. L’habitacle affiche une belle finition, c’est sobre est de bon goût, en revanche l’instrumentation numérique qui est minuscule déçoit et la tablette tactile n’est pas très rapide et dotée d’une résolution assez basse. Ce qui est bien à bord, ce sont les sièges confortables, l’espace aux places arrière, le coffre pratique d’accès, mais un peu léger en capacité (485 litres) à cause de la présence des batteries sous le plancher. Enfin, pour bénéficier de la puissance d’une Wallbox, il faudra débourser 390 € pour un chargeur de 7,4 kW, le chargeur embarqué de série ne dépassant pas les 3,7 kW.

 

Le « contre-courant » à motorisation hybride auto-rechargeable : Toyota Camry 2.5 HEV de 218 ch. Finition design à 50 150 €.  (Malus CO2 2024 : 210 €).

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

La Toyota Camry est une grande berline vendue à plus vingt millions d’exemplaires dans le monde entier depuis 1982. Elle est arrivée en Europe et en France pour prendre la suite de la Toyota Avensis en 2019. Cette auto a été restylée en 2021 et se verra remplacée par une nouvelle génération (la neuvième) dans quelques mois, c’est pour cela qu’elle n’est disponible que sur stock. Mais avant de voir le nouvel opus débarquer, il y a des affaires à faire, car Toyota baisse son tarif à 47 150 € sur le site du constructeur. Très bien équipée dans cette finition Design, la Toyota Camry dispose d’une motorisation hybride auto-rechargeable qui se compose d’un bloc thermique 2.5 de 177 ch associé à un moteur électrique de 88 ch, la puissance cumulée de 218 ch est transmise au sol via une boîte à train épicycloïdal. Une boîte qui a toujours tendance à manger un peu de puissance lorsque l’on appuie franchement sur l’accélérateur, mais on a droit cependant à des reprises et des accélérations vigoureuses. Quant à la consommation, on peut facilement la limiter à 7 l/100 km, ce qui compte tenu du poids de l’auto est raisonnable. D’autant plus que les spécialistes de l’écoconduite arriveront facilement à se rapprocher des 5 litres de carburant aux 100 kilomètres.

À contre-courant : les alternatives thermiques à la Volkswagen ID. 7

En prenant le volant de cette auto, comme souvent avec les voitures hybrides, on adopte une conduite plus douce, apaisée, de manière à réduire le plus possible la consommation. De toute manière, la Toyota Camry n’a pas l’âme d’une sportive. Car si ses suspensions souples gomment la moindre imperfection du sol, elles ne peuvent empêcher les mouvements de caisse en courbes. Pour éviter de gêner les passagers qui bénéficient d’énormément de place à l’arrière, on limitera le plus possible les mouvements de roulis en roulant le plus souplement possible. On profitera alors des équipements de confort de cette auto, d’une jolie planche de bord bien finie, des assises confortables. Seuls bémols à tout cela, le coffre au volume réduit par la présence des batteries dans le plancher, mais qui avec 524 litres reste dans la bonne moyenne et surtout la présence d’un volet de coffre beaucoup moins pratique qu’un hayon.

Bilan

Si Volkswagen avec sa Volkswagen ID.7 se dote d’une grande voiture moderne capable d’accueillir confortablement ses passagers, la motorisation électrique qui l’équipe ne permet pas de disposer d’une grande autonomie sur autoroute. Pour éviter d’avoir à recharger souvent sur un long parcours, les trois alternatives thermiques que nous vous proposons (Volkswagen Passat SW, Citroën C5 X et Toyota Camry) devraient vous satisfaire. De plus, en choisissant l’une d’entre elles vous ferez de grosses économies au moment de l’achat par rapport à la Volkswagen ID.7.

 

 

 

 

 

 

 

 

Volkswagen ID. 7 Pro 286 ch, batterie 77 kWh. Finition Life Max à 59 990 €

Les avantages

  • L’équipement complet
  • L’habitabilité d’une limousine
  • L’insonorisation
  • Le volume de coffre correct et un hayon pratique

Les inconvénients

  • La consommation sur autoroute
  • Le gabarit imposant
  • Le tarif élevé
  • La suspension pilotée trépidante

VW Passat SW 1.5 eTSI de 150 ch, boîte DSG7 à 42 990 € (Malus CO2 2024 : 150 €)

Les avantages

  • Le tarif en entrée de gamme
  • L’insonorisation
  • La très bonne habitabilité
  • Le volume de coffre conséquent
  • Le bon comportement routier
  • La consommation raisonnable
  • L’équipement correct

Les inconvénients

  • La motorisation qui manque de caractère
  • Le style basique du modèle en finition d’entrée de gamme
  • La boîte de vitesses lente

Citroën C5 X Hybride rechargeable de 180 ch et boîte e-EAT8, Plus à 53 150 €.

Les avantages

  • Le confort des suspensions
  • La bonne autonomie en électrique
  • L’espace à l’arrière
  • L’équipement complet

Les inconvénients

  • Le poids du modèle
  • Les performances du multimédia
  • La taille du combiné d’instrumentation
  • Le volume de coffre limité à 485 litres

Toyota Camry 2.5 HEV de 218 ch, design à 49 400 €. (Malus CO2 2024 : 210 €).

Les avantages

  • Les performances de la motorisation hybride auto-rechargeable
  • La consommation maîtrisée
  • Le confort de roulement
  • L’espace à bord

Les inconvénients

  • La suspension souple qui occasionne des mouvements de caisse en courbes
  • La boîte à train épicycloïdal qui mange un peu de puissance
  • Le poids du véhicule
  • Le manque de dynamisme

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