L’original – L’Excellence, apparue en 1956, fut le navire amiral de la Marque. Elle dérivait du coupé HK500 et était établie sur un châssis à longerons. Sa carrosserie présentait l’originalité de posséder quatre portières à ouverture antagoniste, sans piliers centraux. Et le fait que les encadrements des vitres descendaient avec elles, lui donnait des airs de coupé. En 1960 l’Excellence avait déjà troqué (en 1958) son V8 de 4.940 cm3 par un V8 de 5.907 cm3 développant 360 ch à 5.200 tr/mn. Toutes versions confondues, elle ne fut produite qu’à 152 exemplaires jusqu’en 1964.

 

La miniature – Signée Ixo cette « Excellance » (sic) avec un a dans la gravure du soubassement, reproduit la première version de l’Excellence, reconnaissable à son pare-brise panoramique. Elle est donc identique à celle reproduite par Provence-moulage, il y a… quelques années. D’où la perte, sur la mienne de l’antenne radio et de deux poignées de portières, suite à sa manipulation.  Comparaison ne vaut pas raison, mais les deux se défendent et celle proposée aujourd’hui par Ixo est de bonne facture. Mais avant d’entrer dans l’examen des détails, je me suis longuement posé la question : pourquoi bleue ? Le noir lui aillait si bien. Une précision cependant, le bleu de mes photos ne correspond pas à celui de la miniature qui est d’un bleu plus franc que le rendu violine de mon APN. Ceci étant précisé, revenons à la voiture. Donc, lignes et volumes sont correctement reproduits, dans une livrée bleue assez proche du bleu du coupé Simca 8 sport, quoique un poil moins foncé. Modèle carrossé lui aussi chez Facel Métallon. Et là où Ixo a fait preuve d’imagination c’est dans la représentation des vitrages latéraux. Je m’explique. Suivant sous quel angle vous regardez la voiture, vous n’en avez pas la même approche. Ainsi de trois-quarts avant droit vous vous trouvez en présence d’une berline quatre portes. Mais de trois-quarts avant gauche, vous vous croyez en présence d’un coach à quatre portes, du fait de a reproduction vitres entièrement descendues. L’explication réside dans le fait que sur la vraie, les encadrements des vitres étaient solidaires de celles-ci et s’effaçaient avec elles. L’avant est honnêtement reproduit avec la prise d’air sur le bossage du capot, l’écusson au-dessus de l’élément central de la calandre, lequel est encadré par les deux autres. Sous ceux-ci court le monogramme de la marque. Les quatre optiques verticales sont présentes, elles devraient avoir des ampoules jaunes. Et ceci devra s’appliquer à tous les modèles de cette collection. M. Ixo, merci de prévoir des phares teintés jaune clair. Le dessin du pare-chocs est fidèle. Le dessin des jantes est acceptable. Les retours des pare-chocs sont bien réalisés. Par contre, je ferais bien l’impasse sur la reproduction du chrome vertical épousant le pli sur les portières arrière, qui l’alourdit. Celui courant sur les ailes arrière ne me gène pas. A l’arrière, l’antenne radio trône à la base de la lunette, encadrée par les deux trappes à carburants. Le couvercle du coffre reçoit lui aussi, le monogramme de la marque, de part et d’autre de sa serrure. Laquelle n’est surmontée que de l’écusson Facel-Vega. Il n’y a pas le monogramme Excellence juste au-dessus. Par contre, le large bandeau chromé demandera un peu de rouge pour les feux alors que le parechocs demandera une touche de noir pour les sorties d’échappement qu’il contient. A l’intérieur, le mobilier est rouge sang et composé d’une fausse banquette avant et d’une banquette arrière. Le tunnel de passage est présent. Les accessoires des contreportes sont soulignés d’un trait alu. La planche de bord est dotée de ses nombreux cadrans. Le soubassement n’est pas détaillé.

 

FACEL-VEGA Excellence de 1960

 

Ixo/Cobra – test collection Voitures françaises d’autrefois, n° 01


1/43ème - FACEL-VEGA Excellence