L’original - Bien que dénommé Grand Tourisme hOmologuée, la 250 GTO n’était qu’un prototype pour ne pas avoir était produite en un minimum de 100 exemplaires en vue d’une telle homologation.  Car, en réalité, la 250 GTO ne fut produite qu’à 39 exemplaires entre 1962 et 1964. Son moteur était un V12 de 2.953 cm3, provenant du prototype de la Testa Rossa qui remporta les 24 heures du mans en 1960 qui. Moteur développant 300 ch et lui permettant d’atteindre jusqu’à 285 km/h en vitesse de pointe. Pour en savoir plus. Une vidéo ?

 

La miniature -  Autant l’écrire tout de suite, la 250GTO est pour moi « la Ferrari »dans toute sa splendeur. Et cela ne date pas d’hier… Bon, ceci dit, cette reproduction signée Kyosho est de très bonne facture avec des lignes et volumes des plus réalistes et disposant d’une présentation et d’une finition assez poussées pour justifier un prix qui m’aurait repoussé en temps normal. Heureusement que je l’ai trouvée rayon « braderie » pour 20 euros en raison d’une roue cassée. Et pourtant… Les entourages des vitrages sont constitués par des chromes rapportés. Les bulles des optiques avant sont elles aussi serties de chrome, tout comme les antibrouillards encadrant la mini calandre qui arbore le cheval cabré en son milieu. Même les clignotants ont leur cercle chromé. Pas les répétiteurs latéraux orange. Le capot moteur est maintenu en place par des goupilles et des sangles, elles aussi rapportées. De plus, le petit bossage « course », côté gauche, est représenté, riveté et doté d’un petit coupe vente transparent devant la prise d’air (découvert sur les photos, tant il est discret). La triple prise d’air est bien creusée. Les roues sont dotées de très fines jantes à fils, plus larges à l’arrière. Les mini poignées de portières et du couvercle du coffre sont chromées et rapportées, tout comme les deux cabochons de l’éclairage de l’immatriculation arrière. Les feux arrière, ronds, sont rapportés, en plastique bien coloré. Le détail a été assez poussé jusqu’à reproduire sur le sommet de la lunette arrière une petite sortie d’air. L’habitacle est lui aussi très détaillé avec un plancher alu, ses deux sièges baquets bleu, son volant sport à trois branches. Son beau tableau de bord, son long levier de vitesse, son frein à main et même la grille chromée pour guider le passage desdites vitesses. De plus, le soubassement est détaillé en quasi  2D avec les deux sorties d’échappement latérales au niveau des portières. Et maintenant, parlons du petit plus de ce modèle : ses ouvrants. Il est possible de faire basculer vers l’avant le capot pour pouvoir détailler le moteur et ses accessoires, reproduits en 3D, sans atteindre le détail des produits proposés par Trax, l’ensemble est bien reproduit et réaliste. Passons à l’arrière où la découpe du couvercle contourne le bouchon du réservoir de carburant dont la goulotte traverse le mini coffre que l’on peut découvrir. Du bel ouvrage, mais dommage que les portières soient fixes, ce qui lui coûte l’appréciation maximum.

 

N-B – En arrière plan, les deux versions presse proposées par Ixo, version civile, n° 13 de la collection Ferrari, ou version course avec prise d’air supplémentaire sur le capot moteur, n° 15 de la collection des Monstres sacrés de l’endurance.

 

FERRARI 250 GTO LM1963

 

Kyosho (métal) – réf. 05121C


1/43ème - FERRARI 250GTO