Seulement, pour cette course disputée dans les rues de Pau, l’auto avait été adaptée (pneus plus larges, freins plus puissants, amortisseurs durcis, etc) par son constructeur Exagon. Soheil se montrait d’ailleurs enthousiaste à l’idée de piloter son auto de 800 kg (pour l’équivalent de 130 ch) sur ce circuit si typique : « C’est toujours aussi bon de rouler ici. Exagon a réalisé un excellent travail et les autos étaient très faciles à piloter dans ces rues sinueuses et ces enchaînements parfois dignes des circuits de glace ! »


Les deux courses de huit tours ont réservé de belles bagarres, desquelles Soheil sortait avec les honneurs. Après une qualification manquée (7e) dans la Course 1, Soheil parvenait à remonter en 4e position au prix d’un dépassement musclé sur Nicolas Prost, mais le Savoyard en faisait un peu trop au Virage de la Gare et terminait au final 6e. Le lendemain, qualifié 4e, il finissait 3e de ce tout premier Grand Prix de Pau électrique...