5ème GP Limoges Classic: notre reportage
La cinquième édition du Grand Prix Limoges Classic s'est tenue le premier week-end d'octobre dans la capitale limousine. Les motos se sont une nouvelle fois invitées à la fête, mais leur participation est encore trop faible pour avoir un plateau digne de ce nom.
Revivre les Grands Prix d'antan à l'époque ou les épreuves se déroulaient régulièrement en ville, c'est un peu l'idée de cette manifestation. Après quatre éditions disputées légèrement à l'écart de Limoges, les organisateurs ont été contraints de trouver un autre site pour cette cinquième édition (et peut-être aussi les suivantes).
Soutenu depuis ses débuts par la municipalité, l'évènement n'a pas eu besoin de convaincre pour trouver une solution à cette situation. Et c'est le Parc Municipal des Sports de Beaublanc (lieu mythique que les amateurs de sports collectifs en général et de basket en particulier connaissent bien) qui a été choisi.
Le programme quant à lui reste le même. Les démonstrations se déroulaient pendant les deux jours sur le circuit fermé entourant le Parc Municipal. Une passerelle permettait au public d'accéder au sein du Parc où étaient regroupées toutes les festivités. Dans le désordre, des expositions statiques de véhicules de collection et de prestige, des stands des concessionnaires locaux et autres acteurs du secteur mécanique (préparateurs, restaurateurs, chercheurs inventeurs,...), le paddock, le concours d'élégance (le samedi), le départ de la traversée de la ville (le dimanche matin) et la parade finale.
Pendant toute la journée du samedi, le parrain de l'édition 2019, Fabien Barthez, a enchaîné les baptêmes au volant d'une Mercedes SLR.
Par contre, pour les amateurs de motos, c'est encore une fois la déception. Ils étaient à peine une dizaine à tourner sur le circuit.
Didier Tessier est venu de Dordogne pour s'arsouiller avec ses copains. Si ces derniers, avec leurs 50cc particulièrement affûtés, avaient des engins assez bien adaptés à la piste, Didier, lui, n'avait pas fait dans la simplicité.
Au guidon de sa Triumph 500cc type P de 1927, il a dû composer avec les bosses et les gravillons. Il s'est quand même bien amusé et a ravi le public qui ne s'attendait pas à voir une moto presque centenaire en action.
Puisqu'on parlait des "tasses", jetons un coup d'œil à ces machines qui ont bien animé les séances de démonstrations. Ci-dessous le 80cc Minarelli PMC de Patrick Moison. Si vous voulez savoir ce que c'est qu'un PMC, cliquez ici.
Jean-Pierre Castagna est revenu avec son Derbi. Il est ici à la poursuite d'une Aprilia 125 RS.
Notez la taille des pneumatiques de son Derbi face à la concurrence.
Pierre Boisson, lui, reste fidèle à ses Kreidler. Il est, comme ses copains, fidèle au rendez-vous (voir le reportage de l'édition 2018 en cliquant ici).
Engager une Honda CB 1100 R, quand on connaît la rareté de la bête, il fallait oser. En 1980, Honda présente cette Honda CB 1100 R qui sera produite en quantité limitée afin de pouvoir l'engager dans les différents championnats réservés aux machines de production. En trois ans, seulement quelques centaines d'exemplaires seront confiées au marché français.
Mais très vite, le constructeur américain se tournera vers un autre type de motorisation: le V4. On aura droit, toujours en série limitée, à la non moins sublime VF 1000 R.
Beaucoup plus récente, la Suzuki 650 SV est un excellent choix pour se faire plaisir sur circuit. Celle-ci était engagée par Jean-François Crouzillat.
Non! Le deux temps n'est pas mort. Certes, il a déserté les championnats de vitesse actuels, mais il est toujours bien présent dans les courses et les démonstrations de machines classiques. Ici, c'est un 125 RS que l'on doit au constructeur italien Aprilia.
On quitte la piste pour aller faire un tour dans les stands.
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