Enfin, pourrait-on dire. Ce qui n'arrêtera en rien le cours d'une affaire qui risque de plomber la réputation de l'enseigne japonaise pendant un moment. Les constructeurs lâchent cet équipementier, à commencer par le client privilégié Honda alors que le groupe Chrysler s'est résolu a rappeler à son tour ses voitures équipées en airbag Takata.
Maintenant, il va falloir assumer. Et en interne, les décisions commencent à tomber. Le Suisse Stephan Stocker, ci-devant président de la marque, a démissionné. Il continuera cependant à siéger au conseil de la firme mais avec un salaire réduit de 30%. Une déflation de la feuille de paye qui va toucher d'autres dirigeants : M. Takada lui-même va voir ses émoluments diminuer de 50 % pendant quatre mois. La rétribution de trois autres dirigeants sera également abaissée de 20 % sur la même période. Certes, mais il faudra sans doute bien plus pour redorer le blason de Takata.
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