2. Alfa Romeo Giulietta

Elle devait se nommer Milano, mais au dernier moment le Groupe Fiat s'est ravisé. Comme il était en train de fermer l'usine de la marque au trèfle dans la banlieue de Milan, il a préféré, afin d'éviter des ennuis avec des ouvriers en colère, reprendre le célèbre patronyme Giulietta. La remplaçante de la 147 a dés ses débuts en mai 2010 marquée les esprits par son style très latin (qui puise une partie de son inspiration auprès du beau Coupé 8C Competizione), mais aussi par son comportement rigoureux. Une tenue de route exceptionnelle grâce à l'adoption d'une toute nouvelle plateforme. Au chapitre des motorisations, la belle fait également très fort. Ainsi en version Quadrifoglio Verde, équipée du bloc essence 1750 TBi de 235 ch, l'Italienne se montre souvent un ton au-dessus de bon nombre de ses concurrentes.

Berlines compactes premium : quelle est la meilleure ?

LES NOTES

Style

Les courbes latines vous font fantasmer, vous aurez une bonne raison alors de craquer face à la Giulietta. Reprenant à son compte quelques lignes de la 8C Competizione, la belle Alfa affiche une allure générale très originale. La calandre chromée positionnée en plein centre de la face avant rappelle le glorieux passé de la marque et aussi son ancêtre des années cinquante.

17/20

Comportement/performances

Alfa Romeo n'a pas lésiné sur les moyens et a doté sa berline compacte d'une toute nouvelle plateforme. Il n'y a plus rien à voir avec celle de la Fiat Bravo, qui remaniée sert de soubassement à la Lancia Delta, la Giulietta utilisant une base beaucoup plus moderne et rigide. Bonne nouvelle également, le système DNA qui permet de personnaliser le comportement du véhicule selon les différents styles de conduite et les conditions de route rencontrées, fonctionne parfaitement sur la Giulietta. Alors que ce dispositif nous avait laissé un peu sur notre faim avec la MiTo. Les trois configurations disponibles (Dynamic, Normal et All Weather) permettent d'apporter un vrai plus en termes de dynamisme. Le train avant est très incisif et la précision de conduite millimétrique. Cela fait bien longtemps que l'on n'avait pas vu une Alfa aussi rigoureuse. Au point qu'il convient de viser haut en matière de motorisation (et laisser de côté en essence le 1.4 Tjet de 120 ch) pour profiter pleinement du beau comportement de cette Giulietta. Quant à la version Quadrifoglio Verde équipée du bloc 1750 TBi de 235 ch, dotée d'une suspension rabaissée, de jantes de 17" et d'un système de freinage renforcé, elle séduira tous les fans des Alfa sportives.

16/20

Habitabilité/confort

La conduite sportive peut se vivre à plusieurs et sur ce plan, l'Alfa Romeo offre un bel habitacle qui en termes d'espace ce situe dans la moyenne de la catégorie. Le coffre affiche également une valeur correcte avec 350 litres sous la tablette. Alfa Romeo a de plus, réussi la gageure, grâce à un bel accord des suspensions, à obtenir un rapport confort/efficacité exceptionnel. Sans être aussi spacieuse qu'une Lancia Delta, ou confortable qu'une Golf, l'Alfa offre un bon compromis en matière d'espace et de confort.

13/20

Présentation/finition

On a fait du bon boulot chez Alfa et le niveau de finition de la Giulietta est élevé. S'il ne situe pas encore sur le même plan que celui des Audi A3, BMW Série 1 ou Volkswagen Golf, références dans ce domaine, la Giulietta est similaire sur ce point aux compactes françaises. Rien à redire également en matière d'ergonomie, de position de conduite ou d'espaces de rangements. On est un peu moins enthousiaste au sujet du design intérieur, on aurait aimé une planche de bord au dessin plus original.

14/20

Tarif

Sans être bon marché, la gamme de tarif est correcte. On regrette simplement que les versons médianes en essence (170 ch), ne proposent pas un meilleur rapport prix/prestations.

13/20

Total : 73/100 soit