Les véhicules précités ne pourront plus rouler entre 8 heures et 20 heures dans Paris intra-muros, hors périphérique et bois, les jours de semaine et le week-end. Cette interdiction ne s’applique toutefois pas aux véhicules prioritaires, camions citernes et frigorifiques et aux véhicules des forces armées. Et qu’on se le dise, le non-respect des premières interdictions de circulation instaurées le 1er juillet au sein de la capitale donnera lieu désormais à sanction.
Les contrevenants seront passibles d’une contravention de 2e classe, soit de 35 euros, et leur véhicule sera aussitôt orienté vers la sortie de la capitale. C’est la carte grise qui servira d’indicateur, en attendant les pastilles discriminantes de différentes couleurs promises par la ministre de l’Ecologie. Mais en attendant cette impression, l’édile de Paris, Anne Hidalgo, elle, fait pression : « je ne lâcherai pas l'objectif d'éradiquer le diesel à Paris en 2020 » a-t-elle tonné lors de l’entrée en vigueur des nouvelles mesures. Qui en appelleront d’autres rapidement, du genre la mise en place des restrictions pour les véhicules personnels dès l'année prochaine. Deux roues motorisés y compris.
Alors Paris, demain, ville fermée ? Que nenni. Anne Hidalgo veut rassurer : « il ne s'agit pas d'empêcher la mobilité à Paris, Paris est une grande ville-monde, on a besoin de bouger, d'aller travailler, d'avoir toute la mobilité possible mais la mobilité, dans la ville du XXIe siècle, ce n'est pas seulement la voiture individuelle au diesel » assure-t-elle, oubliant, au passage qu’un scooter ou une moto ne roulent pas au diesel.
Alors comment ? « J'ai mis en place des alternatives, en complément de la loi, des aides pour aller vers la mobilité, l'électrique, l'auto-partage, pour ceux qui abandonnent leur véhicule diesel et qui passent au Passe Navigo, un ensemble d'aides qui vont permettre à cette mobilité de pouvoir se déployer.» A suivre…
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