Cette voiture, vous la connaissez déjà, puisque nous vous l'avons déjà présentée, et même essayée pour vous il y a quelques jours.
Cette cinquième génération, selon la formule consacrée, "évolue dans la continuité"… Et il est vrai que stylistiquement, mis à par un décroché en forme d'éclair inédit au niveau des feux avant, c'est loin d'être la révolution. La calandre grandit et se biseaute, les feux arrière également. Cela en fait une baby A6.
Les proportions sont également conservées. Plus 2,5 cm en longueur, plus 1,6 cm en largeur, pas de quoi arriver 5 déménageurs dans cette familiale, qui reste plus confortable à 4. Le volume de coffre reste également identique, soit 480 litres banquette en place et 965 litres banquette rabattue.
Ces similitudes ne doivent pourtant pas cacher que 90 % des pièces sont inédites, l'A4 évolue donc plus profondément finalement que ce que l'on pourrait penser.
Plus d'évolutions dans l'habitacle qu'à l'extérieur.
L'illustration de ce changement se trouve dans l'habitacle, qui lui évolue grandement. L'ambiance est à la limite de la froideur, mais le choix des matériaux, les assemblages, les possibilités de choix dans les couleurs et les placages, le souci du détail, démontrent que l'on se trouve à bord d'une berline très Premium.
L'équipement l'est aussi, avec pour commencer tout ce que l'on peut trouver comme aide à la conduite, que ce soit en série ou en option (aide au maintien dans la voie, alerte de somnolence, freinage automatique, alerte de véhicule dans l'angle mort, régulateur de vitesse adaptatif, caméra de lecture des panneaux, etc, etc). Mais la nouvelle A4 va plus loin, avec un système de conduite prédictive. À l’aide des capteurs de la voiture, de sa caméra, du radar, et des données du GPS, elle peut ajuster toute seule sa vitesse en fonction de la route et de l'environnement. On est ici en présence du dernier pas avant la conduite autonome. Il suffit de tourner le volant. D'ailleurs, à basse vitesse dans les embouteillages, cette voiture est autonome.
Au chapitre motorisations : la nouvelle A4 se verra dotée en essence d'un 1.4 TFSI de 150 ch, et d'un 2.0 TFSI de 190 ou 252 ch. En diesel le 2.0 TDI se déclinera en 150 et 190 ch tandis qu'un V6 3.0 fera office de haut de gamme avec des puissances de 218 et 272 ch.
L'entrée de gamme est facturée 30 850 €. Mais on arrive très rapidement à 50 000 € en essence ou diesel un peu puissant.
Audi a aussi profité du salon pour dévoiler la S4, intermédiaire entre les versions classiques et la RS4. Elle sera dotée du 3.0 V6 turbo ont la puissance a été portée à 354 ch et 600 Nm de couple, couplé à une BVA8 Tiptronic. Cette dernière sera vendue à partir du 2e semestre 2016. La berline à papa sera quant à elle disponible au mois de novembre 2015.
L'instant Caradisiac : on s'y sent (trop ?) bien
Vu le temps passé à l'intérieur de la voiture par mes confrères journalistes avant moi, et que je me détends, et que je touche tout, et que je regarde partout, et qu’apparemment j'ai pas envie de sortir, je me suis dit qu'on devait se sentir bien à l'intérieur de cette nouvelle A4. Mon tour venu, après des longues longues, très longues minutes d'attente, j'ai pu confirmer. La sellerie est accueillante, plus confortable qu'auparavant, moins dure. Et l'habitacle, pas fun pour un sou, ne laisse cependant pas indifférent et invite à la zénitude et au voyage. Bref, cette Audi a des gènes de Renault, de voiture à vivre.
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