Nous fouillons toujours les archives du mois de novembre 2000 en nous tournant vers un essai occasion passion après avoir suscité de l'intérêt pour une occasion récente et une occasion du mois. Caradisiac intervenait sur un véhicule à la ligne spectaculaire et avant-gardiste dont le modèle de série était proche de l'étude de style. Audi lançait la première génération de son Audi TT. Retour sur l'an 2000.
PAR SA LIGNE AVANT-GARDISTE ET LA REPUTATION DE FIABILITE D'AUDI, CARADISIAC AVANCAIT : « LA CARRIERE DE L' AUDI TT SUR LE MARCHE DE L'OCCASION POURRAIT S'APPARENTER A CELLE DE LA PORSCHE 911 DONT LES MODELES AGES DE 20 ANS OU PLUS SE VENDENT ENCORE TRES BIEN »
Concurrente de la Bmw Z3, l' Audi TT était lancée en novembre 1998. Ses initiales empruntées à un modèle de la marque NSU, signifient : Tourist Trophy. Le titre de l'article se prénommait : Audi TT coupé : De la fougue et du style. Elle fût immédiatement un grand succès commercial (1800 ventes en 1999). Caradisiac, très perspicace, voyait des passionnés de courte durée zieuter vers d'autres lignes sensationnelles, désirant exaucer leurs rêves vers leur nouveau coup de coeur. Ces vendeurs ne toléraient aucune négociation car ils connaissaient le marché. Les conseils abondaient et nous guidions l'acheteur vers un véhicule d'occasion car sa ligne restait à coup sûr intemporelle.
Nous invoquions également un constructeur à la réputation solide et mesurions le rapprochement inhabituel entre le concept et le modèle de série. Sa robe en aluminium déclenchait une impression de puissance savamment mesurée. La finition de haute volée, chère à la marque était déjà d'une très grande rigueur sous l'ère de Ferdinand Piëch. Le conducteur pouvait être dérouté par un habitacle confiné dû à une faible hauteur de pare-brise mais une fois installé vous l'adoptiez. L'ergonomie était réussie et très vite, on désirait connaître son potentiel. La rédaction soulignait un comportement réactif sans pour autant être sportif. Dans sa version coupé, deux adultes de petites ou moyennes tailles pouvaient prendre place à l'arrière.
Caradisiac rappelait l'arrêt provisoire du constructeur à livrer ses premières Audi TT suite à des accidents dramatiques qui se produisirent en Allemagne. Les suspensions trop assouplies et le comportement virevoltant au moindre soulèvement du pied droit étaient les causes de ces mauvais souvenirs. «Donner» cette Audi à des mains non avisées était hasardeux. Pour remédier à ses conduites instables, la marque décidait d'ajouter en série le contrôle de la trajectoire et un becquet arrière sur le coffre. Nous mettions en garde les acheteurs et les incitions à vérifier ces équipements. Construite sur la plate forme de l' Audi A3, le coupé était à ses débuts vendu sous deux motorisations dont la culasse à 5 soupapes par cylindre (3 d'admission et 2 d'échappement) était une technologie utilisée par Ferrari. Nous manifestions notre attirance pour la version de 180 ch qui représentait l'entrée de gamme et exigeait deux ans après son lancement un tarif minimum de 175 000 francs. Les 100 km/h atteint depuis l'arrêt en 7,4 s décrivait une vivacité du turbo dans cette exercice. Pour plus de sensation de conduite, le 1.8T était aussi présenté avec une puissance de 225ch. Le gain en performance sur la version précédente se résumait à une seconde pleine.
Nous garantissions une bonne fiabilité de ces mécaniques et une finition de haute volée assurant une longue vie à cette auto désirable. Lors d'un achat, ses motorisations performantes demandaient le contrôle des organes de sécurité. A la moindre incertitude nous recommandions vivement d'attendre et de saisir le bon exemplaire.
Nous synthétisions ce modèle sportif par des sensations de conduite généreuse et le percevions comme un futur véhicule de collection. Ses cotes restent aujourd'hui élevées mais 6000 euros peuvent permettre d'y remédier. L' Audi TT de seconde génération prenait le relais en 2006.
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