Le feuilleton Autolib’ n’est pas avare en rebondissements en tout genre. Après être passé tout prêt de la mort juridique puis financière, ce projet miraculé avait enfin reçu l’aval de la préfecture de Paris fin juillet 2009. Maintenant sur les rails, l’appel d’offre pour mener à bien Autolib’ est la prochaine étape et devrait, comme cela vient d’être annoncé, être lancé avant la fin de l’année.
Habitués de Caradisiac, nous vous avions déjà révélé tous les secrets d’Autolib’ il y a un an quasiment jour pour jour. Mais entre temps, le projet a eu la vie dure et a bien failli ne jamais s’en sortir. Il a du en effet essuyer deux écueils menaçants en début d’année. Le premier était juridique, après le refus par le préfet de région de valider la création d’un syndicat mixte ayant pour tâche d’installer ce service en Ile-de-France, ce qui avait pour conséquence de le limiter à Paris intra-muros. Second problème : le conseil régional d’Ile-de-France a refusé d’accorder l’aide de 10 millions d’euros demandée par Bertrand Delanoë. Mais coup de théâtre en juillet, avec la validation surprise de la création de ce syndicat mixte par le préfet. Celui-ci devrait être en place avant la fin du mois et réunira les 26 communes participant au projet.
Le déroulement d’Autolib’ suit donc maintenant son cours normal. Selon Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris, l’étape suivante est l’appel d’offres pour la production de 3 000 véhicules électriques (à deux et à quatre places) dans un premier temps, avant d’atteindre la barre des 4 000, et celui-ci devrait être lancé d’ici la fin de l’année. Ces véhicules seront dans 1000 stations dans Paris et ses environs.
Pour ce qui est du prix, l’abonnement mensuel devrait se situer entre 15 et 20 euros, tandis que les 30 minutes d’utilisation s’établiraient entre 4 et 6 euros.
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