Même si on ne peut pas avancer que le Ford S-Max de seconde génération soit une grande surprise, il progresse suffisament dans la plupart des domaines par rapport au premier pour se hisser parmi les grands monospaces recommandables.
Le seul vrai point noir, c’est qu’il n’a pas maigri d’une génération à l’autre. Son poids élevé pénalise la consommation en ville et sur route accidentée malgré des moteurs au bon rendement, dans une moindre mesure les accélérations et les reprises, et un peu le freinage.
On peut lui reprocher encore un accès aux deux places de secours du troisième rang moins facile que pour les monospaces à portes arrière coulissantes, et quelques autres petits défauts comme l’absence d’une finition très haut de gamme genre Sport Platinium (ou Vignale) qui obligera l’acheteur d’une version Titanium à piocher copieusement dans la liste des options pour rouler dans un S-Max très bien équipé. Mais bon, le rapport prix/prestations/équipement pour la plupart des 14 versions nous paraît favorable. Pour en être certain, Il faudra attendre un peu le Seat Alhambra restylé qui se profile à l’horizon, dont les tarifs seront sans doute un peu plus compétitifs que ceux du nouvel Espace. Voilà qui nous promet un prochain comparatif en 150 ch Diesel à la commercialisation effective du S-Max au début de l’automne.
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