Blog Test : Toutes les Fiat 500 en revue 2/2

Patrick Garcia Le 25/10/2007 à 10:34

Blog Test : Toutes les Fiat 500 en revue 2/2

Suite de notre passage en revue de la gamme Fiat 500 avec les 2 dernières motorisations : la 1.2l 69 ch essence et le diesel Multijet 1.4l 75 ch. La première partie de cet essai groupé, avec notamment la 1.4 l 100 ch Sport se déroule ici.

Fiat 500 1.2 l 69 ch Pop

Tomber de la Sport à la Pop 1.2l 69ch pourrait être frustrant et trompeur pour le jugement. Mais surprise, ça n’est même pas le cas. Ce 1200 cc est de bonne volonté et suffit largement à donner de la vivacité à la 500 qui ne pèse que 865 kg dans cette finition. Je comprends que le choix majoritaire se fasse sur celui-ci. On arrive même à se demander en sortant de la 1200, si, dans la gamme, ce n’est pas à la 100 ch qu’il manque quelque chose ! (Vivement l’Abarth !). Le ressenti en conduite étant à peu de chose près identique à la Sport (mis à part une petite souplesse supplémentaire dues aux pneus moins taille basse), la voiture reste fun à conduire.

Essayée dans sa version Pop, cette 500 1.2l 8v 69 ch se révèle le meilleur choix. La planche de bord avec sa finition laquée blanche est réellement attrayante, le combiné d’instrumentation est original et lisible, bref, pas grand-chose à jeter d’autant plus que l’auto se négocie à 10.500 euros avec banquette arrière rabattable, 7 airbags, vitres et rétros électriques, condamnation centralisée, autoradio CD et MP3. Libre à vous de la personnaliser ensuite. Bref, le carton annoncé se fera sur cette version que les acheteurs personnaliseront largement.

Fiat 500 1.3 Multijet 75 ch Lounge

Le modèle diesel Multijet 1.3 litre 75 ch avec filtre à particules (tous les moteurs, essence et diesels, de la 500 sont Euro 5) alourdit l’ensemble à 980 kg. C’est la plus « épaisse » des 500. Logiquement, elle devient aussi la plus souple et donc la plus confortable. Malgré une bonne volonté évidente, je trouve que le diesel ne se conjugue pas vraiment avec la philosophie 500. Même si en terme de ventes, ce sera rapidement contredit, je trouve qu’elle perd un peu de la vivacité qui colle si bien à son image. Les montées en régime s’arrêtent à 4500 tr/mn, les accélérations ne sont pas plus brillantes que la 1200 essence et une impression de lourdeur qui peut être jugée rassurante par certains, fait son apparition.

Toutefois, en finition Lounge recouverte de blanc nacré, les jantes multibatons en option, les bandes italiennes et le toit vitré (une configuration pas disponible mais réalisable en concession, ce qui augmente encore le nombre de combinaisons possibles !) est sincèrement appétissante. Peu de voiture suscite (chez moi du moins) un tel consensus sur l’esthétique !

Cette version diesel ravira les « rouleurs » qui sortent de la cité pour s’en aller sur les chemins, non pas à bicyclette, mais bien en voiture. M’est avis que Fiat y a pensé avant que je le constate !

Bref, à l’image de l’auto, la gamme est cohérente et assez simple, même si elle offre une myriade de combinaisons. Il ne reste plus qu’à attendre encore quelques mois avant que ne déboule la petite vilaine. L’Abarth qui, si on veut se donner une idée, sera une Sport encore plus virile, commence déjà à attiser mon impatience. Et moi, quand je patiente, je stresse, et quand je stresse, j’ai des plaques rouges qui me sortent sur le visage, quand j’ai des plaques rouges sur le visage, je m’énerve et quand je m’énerve et qu’on me prête une auto, je me défoule. Voilà, Fiat vous êtes prévenus !