Eric Boullier, team principal de Renault F1, confie que son écurie n’aurait pas agi comme l’a fait Ferrari dimanche à Hockenheim, ajoutant toutefois que l’équipe prime sur les pilotes et que l’attitude de Ferrari n’est pas choquante.
Ferrari, en favorisant la victoire de Fernando Alonso dimanche, à Hockenheim, a fait naitre une polémique comme seule la Scuderia peut en déclencher. Alors que les écuries à tempérament britannique, à commencer par McLaren et Red Bull, font le choix de laisser leurs pilotes s’expliquer en piste, les teams latins, Ferrari en tête, préfèrent souvent donner les meilleures chances à leur pilote n°1.
Pour Eric Boullier, team principal de Renault F1, le déroulement du Grand Prix d’Allemagne n’est pas choquant, même s’il estime que Felipe Massa peut légitimement être déçu. « Je ne trouve pas ça dommageable, confie le patron d’Enstone. C’est dommage pour Felipe. C’est frustrant quand on est un "racer", on a envie de gagner. Mais il fait aussi partie d’une équipe, il ne faut pas l’oublier. Il y a deux voitures. Certes, en privilégier une, ce n’est pas bien. Mais c’est une équipe et il fallait que Ferrari gagne cette course. Ca reste une victoire d’équipe, c’est ce qu’il faut voir. »
Eric Boullier estime en outre que le règlement interdisant les consignes d’équipe est « comme tous les règlements, ce n’est jamais tout blanc ou tout noir ». Mais il reconnaît que Renault n’aurait pas agi de la même manière que Ferrari, même si cette démarche était autorisée.
« Nous, chez Renault, on n’est pas partisans des consignes d’équipe. On n’est pas partisans d’avoir un pilote n°1. C’est important d’avoir une certaine équité entre les voitures. Mais ce ne sont pas des situations faciles à gérer car il y a deux pilotes et, donc, deux équipes au sein de la même équipe. Il peut y avoir des intérêts différents. Après, chaque cas est différent. Chez Renault, tout ceci n’existe pas car on n’a pas cette philosophie. »
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