Dans le cadre de son plan d'action sur l'énergie, la Commission estime que les pays développés, dont l'Union européenne, devraient s'engager à réduire de 30% leurs émissions de gaz, principalement le CO2, à l'occasion d'un nouvel accord international qui succèdera à l'actuel protocole de Kyoto se terminant en 2012 (dans ce protocole, les pays développés doivent réduire leurs émissions de 5% en 2012 par rapport à 1990 et l'UE de 8%).
En attendant cet accord potentiel, la Commission européenne propose aujourd'hui que l'UE s'engage déjà à réduire "d'au moins 20%" ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport à 1990". Les écologistes considèrent que cela est insuffisant. 20% ? Le chiffre d'un compromis entre le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas souhaitant 30% et l'Industrie Gunter Verheugen voulant 15%. Mahi Sideridou, directeur de campagne chez Greenpeace, en faveur des 30%, a déclaré que "plutôt que d'être guidé par la science, ce chiffre n'est que le résultat d'un marchandage politique au sein de la Commission européenne".
La Commission propose aussi que la part des énergies renouvelables s'élèvent à 20% d'ici 2020, sur la lignée des 12% escomptés d'ici 2010. L'UE n'en est qu'à 7% actuellement. Selon Greenpeace, ce chiffre est ambitieux mais la Commission ne donne qu'un objectif global. Il n'y a pas de détails selon les secteurs d'activités, ce qui encouragerait des investissements massifs primordiaux.
Les 27 pays européens discuteront de ce plan d'action en vue d'une adoption au sommet européen de mars 2007.
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