Cara croque l'actu #5: A Sergio, Butzi et Carroll: Merci.

Une année noire, rien de moins. En l'espace de 3 mois, le monde de l'automobile a perdu le créateur de la 911 (F. A. Porsche), celui de la Cobra et des légendaires Mustang envenimées (Carroll Shelby) et l'un des plus grands designers du siècle passé: Sergio Pininfarina.

Les hommages ne seront jamais assez nombreux pour ces 3 grands hommes car le monde de l'automobile n'aurait pas été le même sans eux.

Pour ma part, l'auto sportive que je retiens du 20ème siècle est la F40: signée Pininfarina. La plus belle auto française de ces dernières années pour moi: la Peugeot 406 coupé: signée Pininfarina. Sans oublier l'influence qu'il a eu envers Ferrari, pour le convaincre entres autres d'utiliser la solution du moteur en position centrale arrière...

Qui est à l'origine de la plus brutale définition du sport auto à l'américaine, et qui encore aujourd'hui trouve sa définition dans la Viper ? La Cobra de Carroll Shelby. Ses GT350 et GT500 des années 60 sont aujourd'hui des collectors qui s'échangent à des tarifs impressionnants. Là encore, outre l'intelligence du dessin et la capacité à viser juste: c'est leur passion qui a été un vecteur de réussite.

Et comment ne pas parler de F.A. Porsche ? La saga familiale n'aurait pas eu ce succès si Butzi n'avait pas apporté sa contribution en créant la 911. Là encore, le concept n'a pas beaucoup changé aujourd'hui.

Alors pour faire simple: merci messieurs. Faire des voitures de sport qui se vendent à des adultes raisonnables est une chose, mais faire rêver des générations entières de gamins avec des autos aux lignes, aux signatures, et au caractère inoubliable en est une autre. J'ai eu dans ma chambre des posters de F40, 911 et de Viper, et je pouvais rester des minutes entières à apprécier leur dessin, à m'imaginer que je pourrais les conduire un jour, d'atteindre des vitesses inavouables à leur bord, bref, de vivre le mythe, de manière simple.

La passion automobile commence par là et si j'écris aujourd'hui c'est aussi grâce à eux. Alors une dernière fois, mille fois merci Messieurs, votre empreinte magistrale sur l'automobile est indélébile.