Essai - Toyota Aygo : une petite à l’ego démesuré, mais justifié ?

Carte d'identité

Prénom Aygo. Accepté par l'état civil et Renault qui n'a pas fait pression comme pour la Fiat Ginko devenue Panda.

Signe particulier : la plus petite Toyota jamais commercialisée en Europe, première de trois triplées, nées de l'union ponctuelle de Citroën, Peugeot et Toyota.

Nationalité : tchèque, fabriquée en Europe pour l'Europe.

L'Aygo, 107 et C1 sont fabriquées à Kolin à une cinquantaine de kilomètres de Prague. Un site choisi parmi bien d'autres possibilités d'implantation en décembre 2001 pour sa situation au cour de l'Europe et la compétence de sa main d'oeuvre.

L'usine flambant neuve TPCA a produit sa première Aygo le 28 février, et la montée en cadence sera rapide avec environ 100 000 unités produites pour les trois marques en 2005 et 300 000 dès l'année prochaine, dont 100 000 pour Toyota (dont 13 000 destinées au marché français). Ce dernier a piloté la conception et l'industrialisation du modèle tandis que PSA a dirigé les achats et relations fournisseurs. L'investissement global, supporté à égalité par les deux groupes, se chiffre à 1,5 milliard d'euros. Toyota annonce 92 % de la valeur en commun entre l'Aygo et ses deux comparses. Pourtant, pare-brise et portes avant sont les seules pièces extérieures communes. C'est vrai, pour le reste, tout est identique de l'une aux autres, châssis, moteurs, boîtes, intérieurs, à l'exception du tissu bi-ton de l'Aygo en finition intermédiaire Up.