Pour cette seconde génération de X1, BMW est reparti d'une feuille blanche. Exit la plateforme dédiée aux 6 cylindres en ligne et à la propulsion, place à des fondations plus adaptées à la famille. Le X1 repose désormais sur une nouvelle plateforme technique, celle des BMW Série 2 Active Tourer et BMW Série 2 Gran Tourer, les monospaces de la gamme. Le simple fait d'ouvrir le capot en dit un long sur la rupture puisque le X1 abrite un moteur en position transversale qui a plusieurs conséquences : la disparition du six en ligne de la gamme du X1 et une transmission aux roues avant si vous n'optez pas pour la transmission intégrale. Cette synergie réduit les coûts de production et permet à BMW et à Mini de mutualiser les châssis comme les moteurs.
De son côté, le Q3 vit une carrière commerciale brillante sur le territoire français. Lancé en 2011, restylé l’an dernier, il figurait en tête du marché des SUV compacts premium. Comme à son habitude, Audi a donc procédé avec extrême prudence, histoire de ne pas dénaturer une machine à cash. Le style reste quasiment le même avec une calandre légèrement modifiée et surtout une offre « moteurs » remaniée. Ses dimensions n’ont quasiment pas bougé. Il mesure 4,39 mètres de long, soit quelques millimètres de plus qu’auparavant, et reste parmi les plus courts du marché. C’est d’ailleurs ce look de 4x4 coupé qui plaît tant à la clientèle.
Le fait de profiter d’une plateforme de « monospace » permet au X1 d’être bien mieux adapté aux contraintes de la famille. Ainsi, le bavarois chouchoute davantage les passagers et les bagages que son rival. Les places arrière sont accueillantes, il y a plus de rangements à bord et le volume de coffre est supérieur (505 litres contre 420 litres pour le Q3). En prime, il est possible d’obtenir un plancher totalement plat depuis le coffre, configuration inexistante sur le Q3.
A bord du X1, les habitués de BMW ne seront pas dépaysés avec un tableau de bord orienté vers le conducteur et une excellente position de conduite. Le Q3 ne profite malheureusement pas du cockpit virtuel mais le soin apporté à la qualité est tout aussi irréprochable qu’à bord de son concurrent du jour. Dans les deux cas, les SUV allemands justifient ici leur statut de véhicule premium.
À première vue, le Q3 est plus attractif financièrement avec un ticket d’entrée à 30 060 €, contre 31 950 € pour le X1. Toutefois, cet écart se resserre en grimpant dans les finitions. Ainsi nos deux versions d’essai, à la dotation très proche, sont facturées 46 950 € pour le X1 Xdrive 20D Xline BVA8 et 46 980 € pour un Audi Q3 2.0 TDI 184 Ambition Luxe Quattro S-Tronic. Le X1 embarque la navigation, les projecteurs LED, l'ouverture et la fermeture électrique du hayon, le radar de stationnement avant et arrière, les rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, la sellerie mixte cuir/tissu, la navigation, le système de manœuvre automatique Park Assist, etc. L’Audi Q3 embarque quant à lui le détecteur de pluie et de luminosité, le radar de stationnement arrière, la climatisation automatique, le système audio de 180 W, les jantes alliage 17’’, la navigation Europe, le bluetooth, la sellerie cuir.
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