2. Comportement/confort

La petite C3 reconduit les motorisations actuelles du groupe PSA, en attendant dès l’an prochain l’arrivée du Stop&Start. Nul doute que le HDi 90 se positionne comme cœur de gamme compte tenu de son appétit modéré et son agrément plutôt correct. En l’absence de bloc suralimenté (THP réservé à la DS3) c’est le VTi (atmosphérique) dans ses versions 95 ch et 120 ch qui est proposé aux irréductibles amateurs d’essence. En dépit d’une soif prononcée, le VTi 120 séduit par sa discrétion, sa souplesse et sa linéarité. La boite mécanique proposée sur la majorité des versions n’est pas un modèle du genre. D’une part pour sa position (sous l’accoudoir central), de l’autre pour son agrément. Les débattements sont importants, et le maniement réclame plus d’attention que son homologue de Peugeot par exemple.

En ce qui concerne le comportement routier, Citroën s’impose une nouvelle fois comme leader en matière de confort. L’insonorisation et la mise au point des suspensions apportent un agrément de très haut niveau. On s’y sent comme dans un cocon. Compte tenu de son gabarit réduit, cette nouvelle C3 se stationne d’un doigt et se manie avec aisance dans les milieux urbains. En revanche sur les grandes étendues, la polyvalente d’Aulnay n’est pas aussi dynamique que sa compatriote de Poissy. La définition souple des suspensions n’aide en rien à l’efficacité sur les passages rapides. Qu’importe, il vous suffira d’attendre la DS3 à l’accent sportif plus prononcé. En revanche les voies élargies de cette nouvelle version lui confèrent une plus grande stabilité à haute vitesse. A noter également, une moins grande prise au vent compte de tenu de sa silhouette retravaillée et un poids contenu malgré le saut de génération.

Si la C3 n’affiche que 4 étoiles au crash test EuroNcap, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter. Citroën n’a pas fait l’impasse sur la protection de ses passagers. Rassurez-vous. Le constructeur a fait le choix commercial de ne pas proposer l’ESP sur tous les niveaux de finition.