Malgré la crise que traverse Opel et l'incertitude quand à sa viabilité, le gouvernement allemand ne veut pas laisser tomber son constructeur, mais pose ses conditions.
Le gouvernement a en effet annoncé qu'il pourrait fournir des crédits ou des garanties... si il y a une offre sérieuse de la part d'un investisseur.
Le ministre de l'économie allemande nous l'explique:
"La somme nécessaire pour une restructuration réussie d'Opel se chiffre en milliards. L'État peu à la rigueur jouer un certain rôle, sous forme de crédits ou de garanties.
Nous ne pourrons et ne ferons cela que s'il y a un concept vraiment convainquant du côté des investisseurs."
Bien sûr, cette annonce s'adresse aux 2 éventuels repreneurs qui sont Magna et Fiat, mais dont les offres se font attendre.
Mais le gouvernement allemand a prévenu qu'il excluait toute administration temporaire en cas de faillite de General Motors.
Bref, Opel ne sera pas un gouffre financier pour le gouvernement allemand. Soit un repreneur fait une offre sérieuse, auquel cas il est épaulé par Berlin, soit il n'y a pas d'offre, et advienne que pourra !
Espérons que cela soit le signal qu'attendaient Fiat ou Magna.
Source: AFP.
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