Sans pouvoir gommer l’anémie des 64 ch de son diesel asthmatique, l’Inca n’en opère pas moins une mû vocale. Aidé par une admission directe et un échappement Bonini, le mazout vocalise sec à la grande surprise des rares automobilistes qui ne l’auraient pas vu arriver de loin. La nonchalance des performances n’empêche d’ailleurs pas cette Seat d’ajouter à sa panoplie tous les attributs d’une bête de circuit. Jantes de 16 pouces, amortisseurs Selex et rabaissement radical (40 mm à l’avant et 80 mm à l’arrière) transfigurent le comportement de l’Inca.
Et l’ambiance racing persiste derrière les vitres teintées. L’apprenti pilote-livreur troque avec bonheur son volant 100 0x80488c0lastique pour un modèle cuir bleu/noir avec méplat signé Momo. L’ambiance boulot/dodo est aussi éclairée par un tableau de bord teinté ici et là de bleu et de jaune carrosserie. Quand aux autres accessoires, pommeau et frein à main, pédalier ou fonds de compteur blancs, ils font oublier l’espace d’un instant que l’engin que vous conduisez est un Seat Inca.
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