Le covoiturage, écologique et économique (les deux vont généralement de pair), vire au véritable phénomène de société. BlaBlaCar (ex-covoiturage.fr) actuel leader sur le créneau, compte ainsi plus de 3 millions de « covoitureurs » à travers l'Europe. Outre la France (son pays d'origine, où il a été créé en 2006 et où il compte quelque 182 000 fans sur Facebook), il est notamment présent en Espagne (depuis 2009), Royaume-Uni (2010), Pologne (2012) ou encore depuis peu Allemagne.
Pour quel usage ? « Nous sommes surtout utilisés pour les longues distances dont la moyenne parcourue est de 350 km », indique sa responsable de communication dans Le Figaro. Carpooling, son principal rival, présent depuis mai 2010 en France, revendique quant à lui plus de 4,6 millions d'utilisateurs en Europe. Une façon de voyager simple, rapide et agréable à en juger par les nombreux témoignages d'utilisateurs. Autre avantage inattendu, il s'agit d'un moyen de trouver l'âme sœur : chez Carpooling, on se félicitait à l'automne dernier d'avoir déjà été à l'origine de 16 mariages ! Plus sérieusement, on relève qu'à côté des « gros » acteurs du secteur existent de très nombreux sites à vocation plus régionale, servant essentiellement pour une utilisation domicile-travail. Bref, une tendance de fond.
Mais le covoiturage s'avère aussi un bon moyen de réduire son budget vacances. D'un côté, l’automobiliste qui divise ainsi ses frais de carburant et de péage par le nombre de personnes qu'il embarque (gare aux bagages !), et de l'autre ses passagers qui évitent de devoir payer des billets de train aux montants prohibitifs en période de pointe. Reste à déterminer le montant de la participation à demander. Pour ça, l'application Wayz-Up calcule les frais en fonction du kilométrage, du type de véhicule et du prix des carburants (mise à jour hebdomadaire). Au final, le covoiturage apparaît comme un système « gagnant-gagnant », ce qui explique un succès croissant. Et mérité.
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