Défoncer des écoles avec des voitures puis y mettre le feu par la suite est à la mode en France. Il ne s'agit plus ici de faire un cambriolage mais simplement de se livrer à un acte de vandalisme. Les auteurs n'en tirent aucun bénéfice... mais l'Etat paye. Et c'est finalement la seule explication possible.
Après la vague des véhicules incendiés par les militants anti-Sarkozy les plus enflammés, voici que les voitures prennent pour cible les bâtiments scolaires. Mais cette fois-ci, le dossier ne semble pas lié au vent d'animosité soufflant sur le président de la République fraîchement élu. On casse et on brûle, voilà tout.
Dans la nuit de samedi dernier, c'est plus précisément l'entrée d'un centre de loisirs de Lille, situé à l'intérieur d'un groupe scolaire, qui a subi l'assaut d'une voiture-bélier avant d'être incendiée. L'école maternelle voisine a elle échappé aux flammes grâce à l'intervention des pompiers.
Les auteurs du saccage seraient trois jeunes hommes mais seuls deux d'entre eux, dont un mineur, ont été arrêtés. Néanmoins, leur culpabilité n'a pas encore été confirmée par la police.
Une semaine plutôt, une école élémentaire du quartier de Bagatelle, à Toulouse, a connu le même scénario. En effet, le 12 mai dernier, une voiture-bélier a été lancée contre le hall de l'école avant d'être brûlée par les casseurs, provoquant ainsi l'incendie de six classes (le portfolio ci-dessous vous permettra de juger les dégâts). Les coupables courent toujours...
La ville de Toulouse avait déjà rencontré ce genre de situation lors des terribles émeutes de novembre 2005. Mais cette fois-ci, le véhicule en feu avait terminé sa course contre l'entrée d'une station de métro. Bref, messieurs les casseurs, laissez tranquilles nos voitures, nos écoles, nos transports en commun... et tout ce qui est d'utilité publique.
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