Enfin une bonne nouvelle dans ce climat économique, politique et social si morose ! Après réflexion, le gouvernement a décidé qu’il n’y aurait pas d’augmentation du prix du diesel en 2014, du moins pour l’instant…
Voici une épine de moins dans le pied des automobilistes. Longtemps envisagée, il n’y aura finalement pas de hausse de la fiscalité du diesel en 2014, c’est le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve qui l’a annoncée hier devant l'Assemblée nationale. Toutefois, ne pensez pas que cette décision a été prise dans le seul but de satisfaire le conducteur lambda. Bien au contraire, c’est surtout afin de ménager l’industrie automobile française déjà bien chahutée. Inutile de lui infliger des épreuves supplémentaires. Toutefois, même s’il s’agit d’une vraie bouffée d’oxygène, il ne faut pas crier victoire trop tôt car le successeur de Jérôme Cahuzac n’a rien garanti pour la suite en avouant que la question, étudiée dans le cadre de la fiscalité "verte", restait "ouverte pour la suite". Car, il a aussi rappelé que le gouvernement avait l'intention de "verdir" la fiscalité dans les prochaines lois de finances, pour aider à respecter les engagements environnementaux du pays.
Avec 17 centimes d'euro d'écart en faveur du diesel en France, contre 11 centimes en moyenne dans l'UE, la France fait figure d’exception "ce qui pourrait justifier à terme d'une adaptation". Cette question a été mise à l'étude par le comité sur la fiscalité écologique, présidé par l'économiste Christian de Perthuis, qui devra présenter des scénarios d'ici fin juin. "Mais comme l'a dit déjà le Premier ministre, notre souci de ne pas augmenter la pression fiscale dans l'année qui vient et de ne pas obérer le pouvoir d'achat des ménages ne nous conduira pas à prendre cette décision en 2014, mais nous laissons la question ouverte pour la suite", a ajouté Bernard Cazeneuve.
Vous l’avez compris, on n’a pas encore fini d’entendre parler du prix du diesel. Mais une chose est sûre, la crise représente peut-être pour la première fois l’alliée des automobilistes. Sans elle, il y a fort à parier que les tarifs du gazole auraient déjà augmenté !
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