Ecclestone préfère le Paul-Ricard

Bernie Ecclestone n’a rien contre la tenue d’un Grand Prix de France dans un futur proche mais souhaite voir l’émergence d’un promoteur. En outre, le circuit Paul-Ricard a ses faveurs.

Le Grand Prix de France de Formule 1 reverra-t-il le jour lors des saisons à venir ? Alors que c’est la volonté de Magny-Cours, qui se dit prêt à accueillir la F1 dans deux ans, le calendrier F1 commence à être bouché. La Corée du Sud fait son entrée cette année, l’Inde en 2011, les Etats-Unis reviennent avec Austin en 2012… mais l’Italie (Rome), la Russie et d’autres pays sont également candidats pour accueillir la F1 sur leur sol ! La France devra donc faire vite… et devra trouver un circuit aux normes de la F1.

Aujourd’hui, Magny-Cours paraît être la meilleure solution, même si Bernie Ecclestone préfère nettement le circuit Paul-Ricard (Le Castellet, Var). « C’est sûrement l’un des meilleurs circuit au monde. Ce serait l’idéal », confie le "grand argentier de la F1" dans les colonnes de l’Equipe, ajoutant qu’il y a un réel avenir pour le Grand Prix de France.

Malgré tout, Bernie Ecclestone pose une question essentielle, remettant en cause l’existence d’une telle course. « Où est le promoteur qui va signer le contrat ? Il y a deux ans, avec ce projet autour de Paris, je pensais vraiment qu’on allait y arriver. C’était frustrant. »

Pour le représentant des détenteurs des droits commerciaux de la F1, la possibilité de l’existence d’un Grand Prix de France est réelle, ce dernier étant prêt à faire revenir la F1 dans l’Hexagone. « Aussitôt que quelqu’un vient me voir en me disant "J’ai l’argent et le circuit qu’il faut pour organiser un Grand Prix". Peu importe si ce sont les Chinois (les promoteurs), si l’on court en France, je serai content ! »

"Mister E." reconnaît avoir un interlocuteur privilégié dans ce dossier. « Quelqu’un du bureau de M. Fillon est venu me voir », confie-t-il. Malheureusement, cette personne (Gilles Dufeigneux), décrite comme compétente, a dû donner sa démission du cabinet du Premier ministre pour avoir été contrôlée en état d’ivresse au volant.

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