A Wall Street, l'action a pris une claque pour baisser de plus de 7%, une tendance qui s'est vérifiée sur d'autres vecteurs. Il faut dire que Ford n'arrive plus à faire des bénéfice en Europe depuis 2010. En 2014, c'est 1,2 milliard de dollars de perte qui va encore plomber les comptes. Les profits de 14 millions recensés au deuxième trimestre n'auront été qu'une parenthèse.


Ford paye la facture du fléchissement d'un marché russe qui lui a fait perdre 52% de ses ventes d'une année sur l'autre dès le dernier mois de juillet. Les restructurations sont aussi à assumer avec, notamment, le plan social de la fermeture de l'usine de Genk à assumer. Ceci sans compter sur les 500 millions de dollars de coût des rappels de certains modèles aux Etats-Unis. Enfin, le constructeur va perdre 1 milliard de dollars cette année en Amérique du Sud.


C'est dans ce contexte morose qu'arrive la nouvelle Mustang, nouveau cheval de bataille de la marque. Ford, pour autant, ne baisse pas la garde. Il prévoit un bénéfice annuel avant impôts compris entre 8,5 et 9,5 milliards de dollars en 2015. Nouveaux modèles et bonne tenue sur les marchés émergents devraient l'aider à atteindre cet objectif.