Le groupe français PSA est prêt à écrire le nouveau livre de son histoire après un premier tome placé sous le sceau de la famille Peugeot. Mais la conjoncture du constructeur reste la même et celle-ci n'a cure d'un changement dans le capital. Il faut au groupe optimiser le taux d'utilisation moyen de ses capacités en Europe d'ici en 2015. Or il y encore trop de sites au seuil minimum de production.
De fait, il faut fermer ses unités qui ne tournent pas à plein régime et coûtent donc plus qu'elles ne rapportent. Le lion a déjà fait le clair dans sa ménagerie en fermant Alunay sous Bois et en supprimant une équipe de production à Poissy. Fin de série ? Que nenni, Mulhouse s'apprête à connaître le même sort.
Sauf que cette fois, on ne parle pas de réajustement structurel sous le joug de la conjoncture. Non, en Alsace Monsieur, on ne ferme pas. On met en sommeil parce que l'on modernise : "à Mulhouse, lorsque nous ferons les opérations de modernisation de l'usine, il y aura une ligne qui sera temporairement mise à l'arrêt", a déclaré le directeur financier du groupe, Jean-Baptiste de Chatillon, au cours d'une téléconférence de presse.
Le site du Haut-Rhin, qui emploie environ 8.000 personnes, produit le Peugeot 2008 et les Citroën C4 et DS4. Des modèles qui ne se vendent pas si mal. Et pourtant, comme Poissy, Mulhouse affichent tous deux une production trop proche du seuil minimum de 250.000 véhicules par an fixé par PSA pour justifier le maintien de deux chaînes de fabrication dans une même usine. Alors, qu'entend-on par modernisation ? A suivre...
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