Le Macan a été présenté fin novembre au salon de Tokyo puis au salon de Los Angeles mais n'a pas eu les honneurs d'un salon européen jusqu'ici. Ce sera le cas à Genève pour ce petit frère du Cayenne dont les premiers pas sont plus qu'encourageants pour la firme de Stuttgart qui a dû augmenter la production.
Construit sur une plateforme d’Audi Q5, il adopte des proportions un peu plus costaudes, puisqu’il mesure 4,70 m de long soit 7 cm de plus que le Q5. Il est aussi 2,4 cm plus large. Et respire en tout cas la sportivité.
Il pourra être doté d’un V6 3.0 essence de 340 ch, d’un V6 3.0 diesel de 258 ch (versions S), mais aussi, dans sa version « Turbo », d’un V6 3.6 de 400 ch, qui fera parler la poudre avec un 0 à 100 km/h en seulement 4,6 secondes avec le Pack sport chrono. Sachez que très rapidement, des blocs 4 cylindres essence et diesel seront disponibles.
Le Macan est calibré pour offrir une belle agilité, il reçoit une suspension pilotée à double triangulation avant et multibras arrière (suspension à air en option), une direction électromécanique et les 3 moteurs seront associés à la boîte PDK à son lancement.
L'habitacle reprend les codes et la philosophie de la marque, à savoir, comme sur les autres modèles, une fonction = un bouton. Du coup la console centrale ressemble beaucoup à celle de la Panamera. Avec un côté vertical qui pourrait ne pas plaire à tous. La qualité de fabrication est en tout cas digne des standards actuels de la marque.
Les prix sont déjà connus, ils débuteront en France à 59 873 € pour les V6 S et de 81 908 € pour la version Turbo.
L'instant Caradisiac : cannibale
Avec la sortie du Macan, ce n'est peut-être pas la concurrence qui va le plus souffrir, mais bien le grand frère Cayenne. En effet le Macan est plus maniable, moins cher, et presque aussi bien motorisé, tout en se définissant comme plus sportif. Il risque de cannibaliser quelque peu les ventes du gros SUV.
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