Ça y est, Ferrari (re)passe au carbone ! À côté de la F12berlinetta et ses 740 ch issus de son V12 6,3l atmosphérique, on trouve pour la première fois le châssis composite de la future supercar de la marque dont nous avions vu le moteur (hybride rappelons-le) à Genève. Ferrari annonce que cette « série spéciale » sera fabriquée en série limitée et que la technique de production n'a rien à voir avec le moulage par injection utilisé ailleurs (RTM), comprenez chez la concurrence. La raison est simple : pour Ferrari cette technique du RTM ne répond pas aux normes de qualité et de fonctionnalités définies ! Et pan dans le nez de la concurrence.
Pour concevoir les méthodologies de conception et le processus de fabrication, Ferrari a ressorti de sa retraite son ingénieur vedette Rory Byrne, maître d'œuvre des F1 de l'ère Schumacher. Pas les plus lentes de l'histoire.
Pour les plus techniciens, la structure principale est constituée de « carbone T800 et d'applications locales de T800UD, une bande de fibre de carbone unidirectionnelle destinée au renforcement. Un autre type de fibre plus résistant (M46J) est utilisé pour le dessous de la carrosserie. Les portières plus sujettes aux impacts sont constituées de T1000, le même matériau qui est utilisé pour le nez des monoplaces.»
Avec cette technique, le châssis est donc 20% plus léger et 27% plus rigide
L'instant Caradisiac : Ferrari, ralentissez !
Alors qu'on prenait enfin le temps de tourner autour de la F12berlinetta pour apprécier ses aérobridges et tous ses détails de finition plutôt léchés, on nous tape sur l'épaule pour nous dire : vous avez vu la coque de la supercar est derrière ! ». Au rythme où s'enchaine les nouveautés chez Ferrari, on commence à ne plus arriver à apprécier les derniers modèles. Allez, et si on ralentissait un peu le rythme, hein ?
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