Pas de doute, chaque nouvelle génération de C4 Picasso marque une vraie rupture par rapport à la précédente. C’était le cas du passage entre le Xsara Picasso et le 1er C4 Picasso et c’est à nouveau d’actualité aujourd’hui. Avec son design novateur, le nouveau monospace compact de Citroën affiche des lignes nettement plus futuristes que l’ancien mais également que la plupart de ses concurrents.
Même ambiance très moderne dans l’habitacle avec une planche de bord qui accueille une large instrumentation centrale secondée par une tablette tactile de 7 pouces, qui gère toutes les fonctions de bord, de la climatisation aux aides à la conduite, en passant par la navigation et le multimédia. L’ergonomie est naturelle et donc plutôt bonne.
Alors que les cotes extérieures diminuent réduction de la longueur (4,43 m) et de la hauteur, l’habitabilité progresse grâce à un allongement de l’empattement. Le volume de coffre gagne 37 litres et culmine désormais à 537 litres, et même 630 litres si l'on avance au maximum les sièges arrière. Cela confirme bien la vocation familiale de ce C4 Picasso d’autant plus que les rangements sont nombreux, profonds et pratiques.
Pour cet essai, nous avions la finition Confort, qui constitue le haut de gamme avec ce moteur. Si la dotation ne souffre d’aucune critique et s’avère particulièrement complète (allumage automatique des feux et des essuie-glaces, climatisation automatique bizone, jantes 16 pouces, antibrouillard, tablette aviation, etc.) à laquelle il faut ajouter les nombreuses options (caméra de recul, écran panoramique, navigation, régulateur de vitesse adaptatif) il faut reconnaitre tout de même que nous n’avons pas été séduits par ce dernier. Avec certains équipements présents habituellement sur des modèles de segment supérieurs, le C4 Picasso prouve une nouvelle fois sa volonté de se différencier de ses concurrents.
Développé sur une nouvelle plate-forme, ce C4 Picasso se révèle impérial sur la route avec un excellent confort et des mouvements de caisse parfaitement maîtrisés. Ces progrès s’accompagnent aussi d’une augmentation du dynamisme avec en particulier une direction mieux calibrée. Le C4 Picasso rattrape clairement le retard qu’il pouvait avoir face à un Ford C-Max ou même un Renault Scénic, sans toutefois les dépasser. Seul bémol, le comportement des Michelin Premacy HP sous la pluie qui est loin d’être exemplaire. Le moteur HDi 90 ch atteint pour sa part rapidement ses limites. Dépourvu de Stop & Start, contrairement aux autres moteurs diesel présents sur le C4 Picasso, il se montre discret, à vitesse stabilisée, mais il ne faut pas trop lui en demander, notamment sur les phases de reprises et d’accélérations qui sont clairement son point faible. Avec 90 ch et 230 Nm pour un véhicule qui frôle les 1 300 kg, ce n’est pas vraiment une surprise. Ainsi, pour les dépassements, il ne faudra pas hésiter à tomber un rapport pour espérer un peu plus de tonus et il en est de même des accélérations loin d’être transcendantes. Autant dire que cela devient nettement plus compliqué quand le véhicule est chargé. Le e-Hdi 115 ch que nous avions testé lors de notre premier essai apparaît nettement plus recommandable d’autant plus que la consommation n’est pas favorable au petit HDi. Nous avons enregistré une moyenne de 6,6 l/100 km sur notre essai contre une valeur identique pour le 115 ch. Il n’y a donc pas photo.
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