En France, le marché du break baroudeur est confidentiel mais pas pour autant inexistant. Audi, leader de la catégorie dans le registre Premium, a fait de l’Allemagne son principal marché devant l’Italie et la France (entre 600 et 1000 exemplaires par an). Avec pour seules concurrentes, la très tranquille Volvo XC70 et dans une moindre mesure la Subaru Forester, l’allemande n’a pas de véritable adversaire à sa mesure dans ce segment.
Le concept de cette troisième génération est exactement le même que ses prédécesseurs : une base d’A6 Avant (break : 4,94 m) à laquelle on a greffé plusieurs artifices « baroudeurs » comme des élargisseurs d’ailes en plastique brut, des rails de toit, des protège-carter, une calandre spécifique et plusieurs logos Allroad. Sans oublier le cœur du label, à savoir une garde au sol rehaussée, une suspension pilotée et une transmission intégrale Quattro. Ceux qui regrettaient un certain conservatisme de la part de la berline seront également ici déçus.
Intérieurement, l’Allroad bénéficie de la même présentation luxueuse que les autres A6, des mêmes cotes habitables (en progrès par rapport à la précédente génération) et du même volume de chargement, capable d’osciller entre 565 et 1680 litres. Correct, mais toujours en retrait face aux Mercedes Classe E et BMW Serie 5. Assurément, la qualité est au rendez-vous. On n’en attendait pas moins pour un véhicule qui démarre à 56 440 €. Ici, le client pénètre un univers soigné et surtout high tech, puisque la firme allemande a truffé son modèle des dernières aides à la conduite. Park Assist ( calcul de créneaux et gestion du braquage), Lane Assist (maintien de la trajectoire), Pre-sens Plus (pré-collision), reconnaissance des panneaux, night vision, hold assist (aide à la descente), LED, etc. le tout de série.
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