Dès 2014, comme nous le disait Patrick Garcia, les F1 rouleront en 100% électrique… lors de leur passage dans les stands. Mais de qui se moque-t-on ? En résumé, nous avons d’un côté une gigantesque dépense d’énergie (notez que j’évite le terme gaspillage, qui pourtant me brûle la langue) pendant la course et ses à-côtés. Par à-côtés, j’entends le tour du monde des équipes de F1 -chaque team déplaçant de pays en pays un staff de plusieurs dizaines de personnes et des tonnes de matériel-, les centaines de journalistes qui les suivent, les constructions éventuelles de circuits, etc. etc. etc. Et de l’autre, une mesurette a priori tellement ridicule que l’on se demande comment elle a pu germer dans les têtes des grands ordonnateurs de la F1.
Alors évidemment, on a le choix. Entre s’esclaffer devant ce coup de com’ (c’est quand même la première chose à laquelle on pense, non ?). Et po-si-ti-ver. Pardon Nicolas Hulot, toi qui dois être horrifié quand tu sors ta calculette pour effectuer le bilan carbone d’un Grand Prix. Evidemment, cette mesure est plus symbolique qu’efficace. Evidemment, les litres de pétrole et les grammes de CO2 économisés seront de l’ordre du minuscule, ou presque. Mais que l’électricité et l’écologie mettent un (petit) pied dans la F1 n’est pas anodin. Peut-être s’agit-il des prémices d’une prise de conscience dans ce milieu qui jusqu’à maintenant n’avait jamais fait preuve d’un début de commencement d’intérêt pour l’environnement. Et rien que pour ça, pour cette si infime possibilité, la décision vaut d’être saluée plutôt que décriée…
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