Selon une étude de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) publiée le 11 septembre dernier, une réduction de 25% des concentrations de polluants pourrait réduire de plus de 1/3 des décès et hospitalisations causées par la pollution de l’air.
L’étude a été menée dans l’agglomération de Dijon (Côte d’Or), où vivent 190.000 habitants : actuellement, on recense par an 24 décès anticipés certainement causés par la pollution de l’air, et 8 hospitalisations pour des problèmes respiratoires et 95 pour des pathologies cardio-vasculaires.
Selon les chercheurs, diminuer de 5 microgrammes/m3 la moyenne annuelle des microparticules PM-10 pourrait éviter la mort de 24 à 27 personnes par an. Toutefois, l’InVS déclare que les chiffres annoncés par l’étude doivent être « interprétés avec précaution » : la pollution atmosphérique a un impact considérable sur la santé, même à Dijon où les normes sont en principe respectées la plupart du temps. Ainsi, les normes mises en place par les autorités ne sont pas garantes de notre santé, loin de là.
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