Après voir obtenu deux années de suite le titre de sportive de l’année en 2007 et en 2008 délivré par le magazine Echappement et battu le record du Nurburgring pour une traction, la nouvelle mouture de la Renault Mégane RS est attendue au tournant, surtout que son renouvellement correspond à celui de ses rivales les plus proches. Caradisiac s’est fourni un document officiel Renault destiné aux vendeurs du réseau afin notamment de contrer les arguments de clients potentiels qui hésiteraient encore…
Et pour cela, rien ne vaut de tacler un peu les concurrentes avec quelques arguments bien sentis pour souligner leurs défauts, à commencer par la plus affûtée d’entre elles : la Ford Focus RS. Et Renault n’est pas tendre : design proche de l’univers du tuning, finitions à parfaire, consommation et taxe CO2 préoccupantes (poids), motricité décevante (train avant parfois flottant en accélération, ressources limitées sous 2 000 tr/min,…), guidage de boîte imparfait, diamètre de braquage trop grand (12,2 m), réglage en hauteur des sièges avant fastidieux, pas de choix plus radical de suspensions en option et peu de choix de personnalisation.
Autant de défauts qui s’opposent bien évidemment aux qualités de la Renault Mégane RS : pas de design "gratuit"’ : équipements utiles, efficaces et beaux (lame F1, diffuseur, étriers de freins Brembo 4 pistons,…), choix de matériaux nobles (cuir, aluminium) et qualité des ajustements, 195 g CO2 / km ! Sportivité citoyenne, décaleur d’arbre à cames favorisant les reprises à bas régimes, châssis Cup avec différentiel à glissement limité jamais pris en défaut de motricité, même en situation extrême, guidage de boîte spécifique Renault Sport, vivacité, agilité, et parfait respect de la tenue de cap, position dans l’axe, accueil facile, sièges enveloppants de série, deux châssis parfaitement équilibrés pour choisir entre Sport Chic et pilotage pur, large choix de teintes, selleries, ambiances …
Mais la Focus n’est pas la seule à subir les assauts de Renault, la Maza 3 MPS a aussi droit à sa ration : ensemble peut-être trop classique, consommation excessive (poids trop élevé), nombreuses pertes de motricité (véhicule périlleux sur sol mouillé), finitions en retrait et même son peu sportif couvert par des bruits de succion à l’admission alors que la Mégane RS, elle, a un design sonore à déguster, du démarrage jusqu’à l’apothéose des hauts régimes !
Et cela continue ensuite avec la Seat Leon Cupra et son look un peu "too much" et ses nombreux bruits de roulage pour finir avec la VW Golf VI GTI et son design excessivement sobre et son habitacle austère, sans parler du freinage peu endurant, du réel manque de sportivité et du niveau de performances en retrait.
Nous nous doutons bien qu’il s’agit d’une pratique courante chez tous les constructeurs, mais il est toujours très intéressant de lire ce genre de documents qui tranche avec la langue de bois habituelle quand on parle de la concurrence. Et si une ambiance belliqueuse existe avant même la sortie de la Mégane RS en novembre prochain, ça laisse présager de belles passes d’arme dans les futurs comparatifs.
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