Le feuilleton Alonso-Renault vire à la saga. Après le brame de Flavio, les rumeurs, le soutien financier, le resserrement, les pressions et le dédain, voici l'épisode du cocufiage d'avant mariage. Fernando Alonso n'a pas, mais alors pas du tout goûté les pressions exercées par Flavio Briatore, l'envoyé de Carlos Ghosn, toujours en quête du juste prix à payer (le plus bas). Le patron de Renault a bien senti qu'après les paroles du boss de Red Bull disant que tout était joué, la confirmation des pilotes Williams, l'engagement de Glock chez Toyota, le nombre de pistes offertes à l'espagnol se réduisait au point de ne plus laisser que Renault comme seule alternative intéressante. Et dès que la concurrence s'efface, le prix du marché s'effondre ! Même pour un double champion du monde.
Les derniers essais de Barcelone où Kovalainen s'est régulièrement tenu aux avant-postes ont peut être convaincu les dirigeants du losange qu'ils tenaient avec le Finlandais un futur hit. Un hit nettement plus séduisant par son intégration parfaite au moule maison et son tarif modique qu'un espagnol réellement exigeant.
Bref, aujourd'hui, la télé espagnole relaie le discours des hommes d'Alonso et il est clair :
"L'offre qui plaît le plus à l'Asturien est celle de Red Bull. Les relations avec Renault se sont refroidies la semaine dernière après une réunion entre l'entourage d'Alonso et Briatore. L'offre de Renault ne les a pas enthousiasmés et le pilote espagnol n'admet pas les pressions de Briatore".
Le bras de fer est plus qu'engagé et les line-up déjà signées ne sont peut être pas encore définitives. Mais Alonso a-t'il encore le choix ?
En résumé, je me dis qu'une fin qui ne manquerait pas de sel serait de voir Renault confirmer Piquet et Kovalainen, McLaren happer Adrian Sutil et... et...
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