Pour Lewis Hamilton, cette nouvelle saison de Fomule 1 lui tend un défi qu’il n’avait jamais connu auparavant : lutter avec une mauvaise voiture au sein d’un plateau où il est dépassé par les autres équipes. Que ce soit en Formule 3, en GP2 ou même en Formule 1 depuis qu’il a rejoint les rangs de McLaren avant d’y disputer sa première saison complète en 2007, le champion du monde anglais avait toujours eu la monture idéale. Maintenant qu’il compose avec une auto qui l’éloigne du podium à chaque course, il annonçait récemment qu’il gardait malgré tout espoir dans la lutte au titre de champion pilotes. Mais l’affaire qui mettait en cause McLaren après son mensonge à Melbourne et la succession de mauvais résultats semblent un peu ternir sa hargne de vaincre.
« J’aimais la Formule 1 mais les événements de Barcelone m’ont vraiment contrarié. » déclarait Lewis Hamilton dans les colonnes du Times.
« Je ne m’amuse plus autant qu’avant. J’éprouve actuellement à peu près le même sentiment que quelqu’un d’emprisonné à tort. Je fais de la formule 1 parce que j’ai envie d’être pilote, pas politicien. En arrivant en Formule 1, je n’aurais jamais imaginé que la politique atteignait des proportions aussi importantes. Avec un peu de recul, c’était plus agréable dans les catégories inférieures où les gens et les équipes ne sont là que pour la course et rien d’autre. »
« C’est encore moins agréable de se lever le matin tout en sachant que vous ne pourrez pas gagner la course, peu importe les efforts que vous et votre équipe ferez. »
Lewis Hamilton est déjà rejeté à plus de 32 points de son compatriote Jenson Button et cette situation inédite semble difficile à gérer pour lui qui n’avait connu que le meilleur auparavant.
Source : Times
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