Par ces temps de crise qui frappent de plein fouet un milieu du sport-automobile où, déjà en temps normal, seuls les gagnants et les utiles ont un alibi suffisamment solide pour y survivre, les étiquettes et les réputations ne sont plus des arguments pour éblouir les départements des ressources humaines. La preuve avec l'un des plus prestigieux blasons du milieu, Ferrari, qui n'hésite pas à se poser la question de l'utilité en son sein d'un Michaël Schumacher, ci-devant acteur incontournable de cinq titres mondiaux de la Scuderia en Formule 1.
Le retraité devenu motard assidu jouit jusqu'en 2009 d'un statut de consultant auprès du Cheval Cabré, mais à écouter Stefano Domenicali, on se demande si cette position ne pèse pas du côté de Maranello tandis que rien n'est visiblement moins certain que l'expérience soit renouvelée en 2010:
« Il a encore un contrat avec nous pour l’année prochaine, donc il restera avec nous » soupire presque l'Italien. « Les activités qu’il a fait avec nous à la fois dans le département des voitures de série et dans celui du sport automobile continueront. Cependant, et je dis juste cela d’un point de vue personnel, il est clair que tout doit être apprécié pour ce qu’il peut apporter. Donc, durant la saison, nous aurons des discussions pour comprendre si cette collaboration continuera. » On aurait voulu faire comprendre à l'Allemand qu'il ne sert pas à grand chose et qu'il peut se préparer à tourner la page qu'on ne se serait pas pris autrement.
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