A l‘entame d'une fin de saison tendue, les petites phrases fusent alors que les suspicions aussi diverses que variées s'exacerbent. Côté sémantique, Fernando Alonso est en passe de détenir la palme, et semble bien avoir l'intention de conserver son fauteuil de leader en la matière, avec au moins autant de cœur qu'il met à garder la tête du championnat.
La Chine semble ainsi ouvrir un nouvel épisode d'un feuilleton qui s'est accéléré après Monza. Deux sujets brûlants ont ainsi alimenté les brûlots, la retraite de Schumi et la pénalité infligée au départ de la course à l'ibère.
Pour le premier sujet, Alonso n'en a pas rajouté, arguant de la pirouette des propos sortis hors de leur contexte, et rapporté par une presse espagnole qui n'avait retenu que le passage sur « le plus grand anti-sportif » à propos de l'opinion sur le septuple champion du Monde. En revanche, sur le second, et après trois semaines de repos, Fernando persiste et signe.
C'est ainsi que si la Formule 1 est avant tout un travail, pour l'idole des Asturies, c'est définitivement loin de n'être que du sport. Et d'ailleurs, la discipline ne place pas ce concept parmi ses vertus cardinales. Pour le sport, il faut aller voir d'autres courses où il s'épanouit bien mieux. Fermez le banc !
Alonso n'a pas digéré la sanction de Monza. A ce propos, on ne peut pas réellement l'en blâmer. Il a la dent dure et enfonce le clou, en précisant, au cas où on n'aurait pas compris, qu'il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit. La Fia, à la largesse d'esprit au moins aussi conséquente qu'un tête d'épingle, ne devrait pas louper l'occasion de lui demander, aussi, d'assumer.
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