Pour la Fia, il n'y a pas de problème. Les roues lenticulaires de Ferrari interviennent dans une sphère de la monoplace qui n'est pas soumise à la réglementation sur les éléments aérodynamiques, et, par ailleurs, elles ne constituent en aucun cas des éléments mobiles prohibés en la matière.
Mais le reste du plateau s'interroge. Il faut dire que les considérants fédéraux sur le « mass dumper » ont quelque peut ouvert la boite de Pandore, et chacun y va de son interprétation vétilleuse.
Ainsi Ron Dennis. Déjà soupçonné dans le coup de la dénonciation de l'amortisseur tant décrié, voilà qu'il se penche sur les règles en vigueur quant au régime des monoplaces mises en parc fermé.
En substance, dès la qualif entamée, plus aucun élément dynamique de la voiture ne doit être remplacé, jusqu'à la mise en grille le lendemain, pour le départ, sous peine de pénalités, sauf à avoir eu une dérogation en bonne et due forme.
Or, changer les roues, chez Ferrari, c'est devenu synonyme d'intervention sur le refroidissement des freins, puisque telle est la vocation de ces cercles lenticulaires. On touche donc à la voiture dans sa partie dynamique et mécanique, ce qui est prohibé.
Certes, c'est capilotracté, mais c'est aussi du Dennis dans le texte. L'homme de Woking précise néanmoins qu'il ne posera pas de réclamation auprès de la Fia. Il se contente juste de penser tout haut, comme ça, pour la bonne ambiance dans le paddock. Et soumet sa réflexion à la juste sagacité des autorités, au cas où.
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