La nouvelle association des écuries de Formule 1 qui a vu le jour lors de la réunion de ces dernières à Maranello, autour, notamment, de Bernie Ecclestone, mais sans de représentant de la FIA, alors que le débat portait sur les nouveaux accords de la Concorde à mettre en place, s’est dotée de son premier Président. Et comme pour respecter son hôte, les membres de ce groupement ont désigné, pour un an, Luca Di Montezemolo.
De fait, c’est une physionomie différente de celle de l’époque de la FOCA qui se présente. Cet ancêtre du siècle dernier réunissait la majorité des teams qui s’appelaient « constructeur », soit le « C » de l’enseigne, à l’exception justement desdits fabricants d’automobiles Renault et Ferrari qui endossaient alors l’image de « légalistes » puisque soutiens des vues de la Fédération.
La conjoncture a changé, les constructeurs s’étant totalement impliqués dans les teams du plateau. Une évolution historique ponctuée par cette arrivée de Montezemolo, puisque l’intéressé est par ailleurs totalement immergé dans l’organigramme Fiat dans la vie civile. Le décor étant posé, on attend à présent ce qu’il va ressortir de cette âpre bataille qui va encore s’exacerber à propos de ces fameux nouveaux accords de la Concorde.
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